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Guelma: Un retour à l'histoire

par Menani Mohamed

Pour célébrer la journée nationale du Chahid le choix local a été porté sur la commune de Boumahra Ahmed où la manifestation commémorative avait accueilli les autorités civiles et militaires et une marée humaine constituée par des représentants du mouvement associatif et la famille révolutionnaire.

La cérémonie s'est déroulée dans le recueillement et le souvenir par la levée des couleurs au carré des martyrs avant de sillonner le territoire de la commune pour effectuer des inaugurations de certains structures socio culturelles, médicales ou éducatives et de se rendre enfin au centre culturel communal pour une cérémonie de remise de prix honorifiques à des lauréats de différentes activités du programme des festivités.

La liesse populaire très ostensible témoigne de l'indéfectible attachement de la population de Guelma aux valeurs de cette journée qui nous renvoie vers le devoir de fidélité au serment de novembre perpétuant ainsi le devoir de mémoire envers cette race d'hommes et de femmes qui avaient donné leurs vies pour mettre un terme à l'injustice de l'entreprise génocidaire du colonialisme en Algérie.

Le recouvrement de la souveraineté nationale a été chèrement et douloureusement acquis pour constituer un précieux legs à préserver et à promouvoir dans la dignité justement dans une continuité où se singularise l'obligation de la nation à respecter les symbôles immuables de la révolution, la mémoire de chouhada et la dignité de leurs ayants droit et des moudjahidine.

Dans le contexte actuel, la vigilance serait plus que de rigueur dans les nébuleuses qui fomentent les faux-débats alimentant des polémiques stériles et recrutent les pleureuses mal inspirées où des revanchards haineux sortent de leur hibernation pour accourir sur la place guelmoise tentant de nous impliquer dans leurs mesquins règlements de comptes personnels avec tous les pouvoirs qui se sont succédés depuis 1962.

Sans se soucier que la mémoire est immortelle, ces irréductibles faux-dévots frappent à la mauvaise porte délibérément car, par lâcheté, ils adoptent la perfide attitude d'absorber les épines avec la langue d'autrui en versant des larmes de crocodile devant les enfants de chaouhada dans une portée sémantique qui occulte indûment leur nature d' adultes responsables.

Sur cette terre des hommes, il y a toujours ceux qui se disent être nés pour donner à l'Algérie sans contre partie.