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![]() ![]() ![]() ![]() Un appel a été lancé, jeudi, aux agents immobiliers de la région ouest,
les invitant à se rapprocher des conservations foncières afin de parer à toute
« anomalie ». Ceci intervient au moment où les services de la conservation
foncière ont mis sur pied une banque de données liées à l'immobilier, où est
enregistré avec exactitude, le numéro du bien, de la section et même de l'îlot.
Il s'agit d'une nouvelle formule d'identification du bien immobilier archivé et
en cours d'informatisation, a souligné le premier responsable de la
conservation foncière de la circonscription d'Es-Sénia et de Oued Tlélat lors
de la rencontre organisée, jeudi à l'hôtel Président, par la Fédération
nationale des agences immobilières (FNAI) au profit des agents immobiliers de
la région ouest. Cet appel de sensibilisation permettra, selon notre
interlocuteur, de se prémunir contre les mauvaises surprises (si les actes de
propriété sont cadastrés et les biens en question ne sont pas hypothéqués...).
Une pratique à laquelle ont fait face de nombreux agents et dont les
conséquences sont désastreuses à la fois pour l'acquéreur et l'agent. Ainsi, et
pour éviter toute transaction douteuse, ces opérations de vérification sont
jugées indispensables pour faire face au phénomène de falsification des
documents. Au niveau de la direction de la Conservation foncière, le processus
d'informatisation du fichier national de l'immobilier est lancé et une banque
de données englobant toutes les informations est élaborée a précisé le même
responsable.
Du côté de la corporation, un nouveau projet portant sur l'accès à l'information en temps réel est en cours de concrétisation. Un travail qui consiste à faciliter la mission de l'agent immobilier auprès des services du cadastre, de la conservation foncière et autres administrations. Pour le vice-président de la FNAI, ce projet porte sur la création et la mise à niveau de la banque de données permettant à l'agent immobilier d'avoir toute l'information souhaitée. Par ailleurs, en mettant l'accent sur la nécessité de s'adapter au nouvel environnement de l'économie nationale, le président de la FNAI a tenu à souligner la grande déception de la corporation après le décret exécutif n° 09-18 du 20 janvier 2009 régissant l'exercice de la profession. « Certes, il est venu réglementer la profession en la moralisant, mais les conditions obstacles, mises par le législateur pour l'obtention de l'agrément risquent de porter un coup fatal à l'activité », a-t-il indiqué. Il cite dans ce cadre, le cas du niveau supérieur exigé pour l'exercice de la profession en plus de l'assurance et de la caution de garantie. Autant de critères que ne remplissent pas les 5.000 agents immobiliers avec leurs 15.000 emplois directs à travers le territoire national. « C'est toute la politique de l'Etat pour lutter contre le chômage qui tombe à l'eau avec ces conditions », ajoute-t-il. A cela vient s'ajouter l'article 34 lié au barème des honoraires. Ainsi et soulignant l'inquiétude des agents immobiliers quant à l'avenir de la profession, le président de la FNAI semble déterminé à défendre cette activité dans le respect de la loi. « Nous avons introduit une lettre auprès du ministre, dans laquelle nous avons souligné nos préoccupations », affirme-t-il, en ajoutant que des suggestions ont été émises en vue de revoir certains points notamment ceux liés au niveau supérieur d'instruction exigé des agents. L'intervenant précise que la fédération a déjà signé une convention avec l'Institut supérieur de gestion et de planification (ISGP) d'Alger pour des stages de mise à niveau initiés au profit des agents immobiliers. Notons par ailleurs, que les participants ont procédé à l'installation du bureau de la wilaya de Mascara. |
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