A l'appel des partis FLN, RND, MSP, PT, FNA et ISLAH ainsi que de l'UGTA, l'UGEL, l'UNJA et d'associations de la société civile, plusieurs milliers de personnes ont marché, jeudi matin, à travers les artères de la «ville des Pont», en criant leur colère contre les bombardements et les pilonnages de l'armée sioniste, dont est victime la population martyre de Ghaza, en Palestine. Les carrés de marcheurs n'ont pas cessé de grossir depuis leur départ de la maison du syndicat Benhamouda, rejoints par d'autres manifestants, au fur et à mesure de la procession qui est passée par les allées Benboulaïd, l'avenue Boudjeriou, le boulevard Belouizdad, la place de la pyramide et retour par l'avenue Abbane Ramdane avec convergence des manifestants à la place des Martyrs.

Pendant tout le trajet, les marcheurs ont dénoncé la barbarie de la soldatesque israélienne et scandé des slogans hostiles aux régimes arabes accusés d'inertie coupable. Plusieurs petites haltes ont été improvisées par les manifestants en plusieurs endroits du parcours pour brûler le drapeau sioniste. A la fin de la marche et au point de ralliement, la place des Martyrs, un communiqué de soutien à la résistance des Palestiniens a été lu à l'assistance, où il est souligné que ce qui se passe à Ghaza n'est pas une «guerre» mais «une agression barbare de l'entité sioniste, contre des civils désarmés, par procuration au compte de l'Occident et avec sa bénédiction.»

Bien sûr, soulignent les orateurs, «les massacres perpétrés se font sous le parapluie des Etats-Unis et avec leurs armes, prohibées mondialement, et sous le regard de régimes arabes traîtres qui se taisent». Enfin, ils ont souligné les positions courageuses du Venezuela, de la Bolivie et de la Turquie qui ont été saluées, de même que l'ont été les peuples arabes ainsi que ceux de l'Occident qui sont sortis dans la rue pour l'arrêt des massacres à Ghaza et pour la traduction d'Israël devant les tribunaux pour crimes de guerre et génocide. Vers midi, les manifestants se sont dispersés dans le calme et aucun incident n'a été remarqué.