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Djebel Ouahch: Des factures impayées bloquent la réouverture du parc

par A. El Abci

L'ouverture du parc d'attraction de Djebel Ouahch, annoncée en grande pompe comme imminente, il y a près de trois mois de cela, rencontre de sérieuses difficultés sur le terrain pour des problèmes de factures d'électricité impayées que Sonelgaz réclame et ce, au grand dam du nouvel invr, qui n'a pu ainsi de démarrer son projet.

Ainsi, après bien des déboires et une fermeture de trois années, une concession a été finalement octroyée au dernier trimestre de 2008, à un opérateur privé contre le payement d'une redevance de 121 millions de centimes/an. Un contrat en ce sens a été établi, avec un cahier des charges, comportant un certain nombres de clauses relatives au délai de réalisation des objectifs tracés. Le parc était, ainsi, relancé « sur des bases que nous pensons favorables aux deux parties, soit le nouveau concessionnaire et les domaines », avaient estimé à l'époque les services de ces derniers.

Cependant le passé tumultueux de cet espace de détente et de loisir, aux « portes » de l'agglomération constantinoise, traînant les casseroles des précédents «locataires» des lieux avec la société nationale d'électricité et de gaz, est venu fausser tous les calculs. Ainsi la SONELGAZ ne veut pas en démordre, elle exige de rentrer d'abord dans ses fonds pour la période allant de février 1999 à août 2006, avant de fournir de nouveau l'énergie au parc d'attraction. Les services des domaines questionnés sur ce «couac» que connaît sur le terrain la relance de cet espace de détente, qu'attendent avec impatience les habitants du vieux rocher, reconnaissent l'impasse dans laquelle se trouve le parc, déclarant qu'ils sont en discussion avec cet organisme à l'effet de dégager un terrain d'entente à l'avantage de tous. C'est ce qu'indique le chef de bureau «gestion domaniale», Brahim Daghdar, qui ajoute que les services des domaines «cherchent d'abord à convaincre SONELGAZ de la nécessité de ne pas pénaliser le nouveau concessionnaire, pour des factures impayées par ses prédécesseurs, en faisant une exception et lui permettre, ainsi, de commencer à travailler.

En contre partie à cela bien sûr, s'il faut aller en justice pour contraindre les mauvais payeurs à s'acquitter de leurs dus, les domaines sont disposés à y recourir». Et de poursuivre «en tout cas l'administration souhaite une ouverture au public dans les meilleurs délais possibles».

A rappeler que la vocation première du parc en question, demeure toute entière consacrée aux activités de détente et de loisir, précise notre interlocuteur, et que dans ce cadre toute animation en rapport avec la nature de celles ci, n'est pas exclue en cet endroit, bien au contraire. Ainsi en est il de manifestations culturelles à l'instar d'organisation de conférences, de galas de musique etc.