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Nous sommes
le 9 octobre 2024, et l'ombre d'une nouvelle catastrophe se profile à
l'horizon. L'entité sioniste, après avoir ravagé Ghaza,
laissant dans son sillage plus de 42 000 morts, se prépare désormais à attaquer
l'Iran, avec la complicité silencieuse ou à peine voilée d'une partie du monde
arabe et le soutien appuyé des États-Unis et des puissances occidentales.
Beyrouth et Damas ont déjà été la cible d'attaques, renforçant la crainte que
l'agression ne s'étende, menaçant la stabilité de toute une région.
Le cynisme de ces manœuvres est glaçant. Israël, en coordination avec ses alliés occidentaux, semble vouloir effacer toute opposition militaire dans la région, cherchant à «bien détruire» le potentiel de Téhéran. Pourtant, cette escalade de violence n'apportera pas la paix, mais une instabilité encore plus grande. En réalité, c'est un chamboulement profond qui se prépare au Moyen-Orient, un bouleversement aux répercussions incalculables, qui risque de plonger la région dans un cycle infernal de guerre et de désolation. Face à cette situation, plus de 20 pays arabes restent figés dans une attente quasi incompréhensible, certains allant même jusqu'à jouer un rôle ambigu, complice, sans jamais l'avouer. Comment comprendre ce silence ? Comment justifier cette passivité, alors que le Moyen-Orient est à nouveau sur le point de basculer ? Les leçons du passé semblent s'effacer face aux intérêts immédiats et aux calculs géopolitiques. Le prix à payer, lui, sera colossal, et il sera une fois de plus payé par les peuples innocents. L'idéologie sioniste prouve, une fois de plus, sa nature destructrice. Ce n'est plus simplement une question de sécurité ou de survie nationale pour Israël, mais bien une volonté d'implanter une domination absolue sur la région, en éliminant toute forme de résistance, au prix de milliers de vies humaines. Derrière cette stratégie de terreur, se cache une ambition hégémonique encouragée par les grandes puissances occidentales, qui, loin de vouloir un apaisement des tensions, soutiennent cette machine de guerre avec des intérêts propres à leurs politiques globales. Il est terrifiant de penser que nous sommes au seuil d'un nouvel effondrement du Moyen-Orient, une fois de plus aux mains de ceux qui considèrent la destruction et l'oppression comme des moyens légitimes d'atteindre leurs objectifs. Les nations arabes, longtemps déchirées par leurs divisions internes et leurs dépendances à des influences étrangères, semblent incapables de se dresser face à cette menace qui se dresse sur leurs frontières. Leur silence, ou pire, leur collaboration tacite, résonne comme une trahison envers leurs propres peuples. Le futur paraît bien sombre. Le Moyen-Orient, déjà ravagé par des décennies de conflits, se dirige vers une nouvelle ère de chaos. Mais au-delà de la crainte, c'est le sentiment de regret qui nous submerge. Regret de voir tant d'innocents sacrifiés sur l'autel des intérêts des puissants, regret de l'incapacité à unir des forces pour contrer cette dynamique mortifère, et regret de laisser une idéologie néfaste façonner l'avenir d'une région qui aurait dû, depuis longtemps, goûter à la paix. L'heure est grave, et il est difficile de ne pas ressentir un profond désespoir. Pourtant, il est impératif de garder l'espoir, aussi fragile soit-il. Car si les nations arabes, les peuples opprimés, ne parviennent pas à briser ce cycle de silence et de soumission, l'avenir sera écrit par d'autres, et ce seront des pages sombres de violence et de souffrance. |
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