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L'entité
sioniste est plus que jamais tentée de lancer des frappes contre les installations
nucléaires iraniennes. Depuis des années qu'elle mobilise ses alliés pour
détruire les installations nucléaires en Iran. L'entité sioniste cherche,
aujourd'hui, en brandissant la carte du droit à se défendre, à mettre la
pression sur ses alliés pour les convaincre que le moment est venu pour passer
à l'action, dans ce sens. C'est l'une des raisons qui ont retardé sa riposte à
l'attaque iranienne. A côté de cette option de cibler les installations
nucléaires iraniennes, on parle également des infrastructures énergétiques
qu'on veut détruire, mais les deux options en question n'ont pas reçu une
caution franche des Etats-Unis, qui penchent plutôt du côté de frappes contre
les infrastructures énergétiques pour faire d'une pierre deux coups, puisque la
destruction de ces infrastructures porterait un coup à l'approvisionnement
énergétique de la Chine, gros client de l'Iran.
Mais, d'un côté on craint une envolée de prix du baril de pétrole qui serait provoqué par un déséquilibre brutal de l'approvisionnement du marché mondial pétrolier, et de l'autre la destruction des installations nucléaires, jugée comme une escalade très dangereuse par le chef de la diplomatie russe, pourrait conduire à des représailles contre les installations nucléaires israéliennes et provoquer un chaos total dans la région. Quelle solution s'offre alors aux israéliens et aux américains ? Pour le moment, on s'en tient aux menaces médiatiques, signe de divergences entre l'entité sioniste et les Etats-Unis, à propos des frappes contre l'Iran. Le ministre de la Défense israélien, qui a effectué, ces derniers jours, un déplacement aux Etats-Unis, a donné quelques précisions sur les attaques contre l'Iran, promettant « une frappe létale, précise et particulièrement surprenante ». Mais, le chef de la diplomatie iranienne a indiqué que son pays était « prêt à tous les scénarios », ceci pour lever tout son effet à la qualification d'une attaque « particulièrement surprenante », reste la frappe « létale et précise » à ne pas exclure, sans exclure également une riposte iranienne d'une plus grande ampleur que la précédente. « Toute attaque aura une réponse sévère », ont promis, pour leur part, les responsables iraniens. En attendant, à l'ombre de ces menaces, l'entité sioniste continue ses massacres au Liban et à Ghaza. Des massacres qui ne suscitent pas les promesses de représailles mais que rien ne saurait voiler. La réalité à bien voir en face, c'est cette guerre génocidaire menée par les israéliens contre les populations civiles à Ghaza et au Liban. Si l'Iran tient tête à ses ennemis, les Palestiniens et les Libanais restent les éternelles victimes expiatoires de la poudrière du Moyen-Orient, dont l'explosion n'est en vérité souhaitée par aucune partie. |
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