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Projet de loi sur le droit de grève: Un syndicat dénonce l'absence de dialogue

par M. Aziza

Au moment où le projet de loi relatif à l'exercice du droit syndical est en discussion au niveau du Sénat, et dont le contenu sera présenté, aujourd'hui, par le représentant du gouvernement, les syndicats autonomes de la fonction publique poursuivent leur travail de concertation pour faire barrage au projet de loi relatif au droit de grève. A priori, les syndicats de la fonction publique, hostiles aux deux projets de loi, ne lâchent pas prise. Bien que le projet de loi relatif à l'exercice syndical ait été adopté à la majorité, par la chambre basse du Parlement le 7 mars dernier, celui relatif au règlement des conflits du travail et au droit de grève sera soumis aux discussions le 11 avril prochain. Bien avant cette date, les syndicats autonomes de la fonction publique vont ainsi se réunir pour décider de l'action à entreprendre afin de sensibiliser les pouvoirs publics sur la nécessité de retirer le projet de loi afin de l'enrichir, avant sa probable adoption. C'est ce qu'a affirmé le président de l'Union nationale du personnel de l'éducation et de la formation (UNPEF), Sadek Dziri, au Quotidien d'Oran.

Notre interlocuteur dit regretter l'absence de dialogue autour des deux projets pour l'enrichissent des contenus tant réclamé par les syndicalistes. En ce qui concerne les statuts particuliers notamment du personnel du ministère de l'Education nationale, M. Dziri dit n'avoir aucune idée sur l'avancement du dossier. « Le dossier est toujours au niveau de la commission gouvernementale.

Les syndicats du secteur attendent toujours des informations autour dudit dossier », explique notre interlocuteur. Pour rappel, l'UNPEF avait exprimé, à travers un communiqué rendu public à l'issue de la tenue du Conseil national extraordinaire le 18 mars dernier, son rejet catégorique de ce qui figurait dans la nouvelle loi modifiant la loi 14-90 relative à l'exercice du droit syndical, approuvée par le Parlement le 07 mars dernier. Notamment, par rapport à la restriction des libertés syndicales pourtant garanties par la Constitution, selon leurs propos.

Le syndicat avait même réclamé d'accélérer la promulgation des statuts particuliers pour le personnel éducatif. En mettant l'accent sur la nécessité d'unifier la classification entre le personnel d'enseignement, d'administration et d'inspection dans les trois paliers de l'enseignement. Et de réduire le volume horaire pour certaines catégories lésées, selon le syndicat.