Lors de la session ordinaire de l'APW, tenue dernièrement, le premier point examiné est l'alimentation en eau potable au niveau de la wilaya.

Après la lecture du rapport par le président de la commission compétente et lors des débats, les élus ont soulevé plusieurs points parmi lesquels celui des citoyens qui n'ont pas l'eau dans leurs robinets d'une manière courante. "Dans la commune de Benairia, un douar bénéficie de l'eau une journée sur 16, tandis que sept douars ne sont pas encore alimentés", dit un élu. On fait état du manque de châteaux d'eau et la détérioration d'autres, les fuites d'eau, l'absence de coordination entre les différentes directions concernées, la question de la vérification de la qualité de l'eau afin de rassurer le citoyen qu'elle ne pose aucun problème pour sa santé.

De même, après les travaux, les chaussées ne sont pas remises à l'état initial comme le prévoit la loi. On soulève également le problème des piquages illicites, les taux d'envasement des deux barrages qui ont atteint un seuil critique (57% pour Oued Fodda et 47 % pour Sidi Yacoub). "Des promesses ont été faites pour solutionner ce problème qui constitue une véritable menace pour le potentiel des deux barrages, nous attendons toujours", ajoute la même source. Deux autres élus ont soulevé le problème du barrage de Kef Eddir dans la wilaya de Tipaza. "La wilaya de Chlef n'en bénéficie pas encore. La population concernée attend toujours", disent-ils. Le directeur des ressources en eau a apporté des éclaircissements en mettant en exergue « l'amélioration sensible de l'alimentation ». Pour sa part, le wali a insisté pour que l'ADE se renforce en moyens pour la réparation des fuites, assurant que prochainement "nous allons faire du rattrapage concernant les fuites dans le respect strict de deux critères, la population et la quantité d'eau perdue".