Pas moins de 457 établissements commerciaux entre restaurants, fast-foods, hôtels, salons de thé, cafétérias, salons de coiffure et d'esthétique, médecins, boucheries, commerces d'alimentation générale, salles des fêtes, crèches entre autres ont été contrôlés par la commission de l'hygiène, de la santé et de la protection de l'environnement de l'APC d'Oran, selon un bilan dressé du 18 janvier au 2 mars dernier. Ces inspections effectuées avec les différents services concernés dont la direction du commerce, de la santé, de l'environnement, du tourisme, des services de sécurité, de la CNAS entre autres ont permis de lever le voile sur plusieurs dépassements en matière d'hygiène, de qualité et de réglementation.

Ainsi, il ressort du bilan dressé durant cette période, soit en une quarantaine de jours, la saisie de 255 quintaux et 85 kg de viandes rouges et blanches impropres à la consommation et d'origine inconnue, celle de 520 quintaux et 22 kg de différents produits et denrées ne répondant pas aux normes d'hygiène en plus de la saisie de 264.960 unités de dérivés laitiers entre yaourts et jus.

La commission appuyée par les services de la direction du commerce a procédé au retrait de 659 bouteilles de détergents et 344 unités de chicha avec ses accessoires.

Dans ce registre et conformément à la loi en vigueur, 145 locaux commerciaux ont été proposés à la fermeture et des plaintes officielles ont été déposées à l'encontre des contrevenants. 209 mises en demeure ont été adressées à des commerçants pour se conformer à la réglementation commerciale et un commerce a été mis sous scellés. Par ailleurs, 20 commerçants ont fait l'objet de poursuites judiciaires dont quatre herboristes. D'autre part, ce contrôle a donné lieu à la saisie de matériels médicaux dont 1.104 aiguilles, 275 boites de médicaments, 500 boites de teinture et de masque pour cheveux en plus de 72 boites de crèmes.

Tout en soulignant l'impact de ces opérations, la commission précise à ce titre que l'objectif de ces contrôles est la protection de la santé des consommateurs via la sensibilisation, la répression des fraudeurs, l'éradication des points noirs et surtout la lutte contre les points noirs. En effet, ce travail de contrôle a coûté selon la même source zéro dinar au Trésor public et a permis de créer 12 nouveaux postes d'emploi et aussi la sensibilisation des employeurs sur la déclaration de 120 travailleurs auprès de la caisse de la sécurité sociale en plus de l'affiliation de 50 nouveaux employeurs à la CASNOS. Sur le plan économique, ces interventions ont permis de renflouer les caisses de la commune avec une entrée financière de 500 millions de centimes comme redevances et taxes perçues sur l'exploitation d'une partie du trottoir entre autres.