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Direction de l'environnement: La lutte contre la pollution marine en ligne de mire

par J. Boukraa

La lutte contre la pollution marine était au centre des débats d'une rencontre organisée avant-hier par la direction de l'environnement. Au cours de cette réunion, les principaux événements de pollution marine enregistrés en 2022 ont été abordés, ainsi que les moyens matériels et humains nécessaires qui ont été mobilisés pour y remédier.

De plus, la réunion a abordé l'axe du plan d'urgence, un plan national d'urgence contre les pollutions marines dénommé «plan Tel Bahr national» et ses cinq aspects : organisationnel, suivi environnemental, financier, opérationnel et interventions d'urgence. Les membres du comité de la wilaya ont souligné la nécessité d'améliorer les moyens disponibles, de corriger les lacunes identifiées et de suivre les recommandations du décret exécutif n°14-264 relatives à la réglementation de la lutte contre la pollution marine et la création de plans d'urgence à cet effet.

Provoqué en grande partie par les effets du déballastage et des hydrocarbures, le littoral subit les dégâts de la pollution marine. Un rien suffit à le déstabiliser. Le dégazage des navires en constitue un exemple édifiant sur la dégradation que subit le littoral. Il se fait illégalement et ouvertement. Notons que le plan national de prévention et de lutte contre la pollution marine « Tel Bahr » institué en 1994, portant organisation de la lutte contre les pollutions marines et institution de plans d'urgence, s'inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de préservation de l'environnement. Ce plan est organisé autour de la mise en œuvre de plans d'urgence au niveau local, dans les quatorze wilayas côtières, au niveau régional, par rapport aux trois façades côtières du pays, ainsi qu'à l'échelle nationale.

Le programme d'action retenu dans ce cadre devrait se traduire par la mobilisation des moyens de prévention et de lutte contre les pollutions marines accidentelles. La densité du trafic maritime en Méditerranée est très élevée, ce qui cause un niveau élevé de vulnérabilité du milieu marin et un risque permanent de déversement accidentel d'hydrocarbures. Ceci impose aux pays riverains la mise en place de dispositifs opérationnels capables de faire face à tout événement de pollution.