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Pour être opérationnelle dès cette saison estivale: Des instructions pour lancer les travaux de la nouvelle gare routière de Aïn El Turck

par D. B.

Pour être fonctionnelle dès cet été, le wali d'Oran a instruit l'ensemble des services concernés pour lancer dans les plus brefs délais les travaux de réalisation d'une nouvelle gare routière à Aïn El Turck, a-t-on appris des services de la wilaya. Renvoyée aux calendes grecques, près d'une décennie auparavant, la réalisation de la gare routière à Aïn El Turck a été remise sur la table. L'annonce a été faite par le chef de l'exécutif M. Saïd Sayoud lors de sa visite effectuée il y a une dizaine de jours dans la daïra de Aïn El Turck. Le wali qui était à l'écoute des doléances des citoyens de la commune a indiqué que la contrainte liée à l'assiette foncière a été levée et ce après la réquisition d'un terrain pour utilité publique situé au niveau de l'ancienne cave agricole à la sortie Est de Aïn El Turck. A ce titre, le wali a instruit les services de la direction agricole pour entamer les procédures d'usage pour le transfert de l'assiette. Sur site une maquette représentant la future gare routière a été exposée au wali qui a ensuite visualisé l'assiette de 05 hectares devant l'accueillir. Considérée comme l'un des plus importants sites balnéaires du pays, la daïra de Aïn El Turck, avec près d'une vingtaine de plages autorisées à la baignade, ne dispose pas d'une gare routière digne de ce nom. Pourtant, les plages réparties sur les trois communes, Aïn El Turck, Bousfer et El Ançor, accueillent chaque été des milliers d'estivants venus des quatre coins du pays et de l'étranger. L'absence d'une gare routière est d'ailleurs à l'origine de l'anarchie qui caractérise le secteur du transport dans cette daïra, notamment durant la saison estivale. Le projet de réalisation d'une gare routière à Aïn El Turck, censé être lancé il y a plus de cinq années, n'a toujours pas vu le jour. Une situation qui irrite à la fois les usagers et les commerçants de la place Vassas, transformée à l'occasion en station «sauvage», où les taxieurs et les clandestins imposent leur diktat.

Destinée à accueillir des milliers d'estivants et à désengorger la circulation routière dans la commune de Aïn El Turck, le projet d'une station urbaine de transport public, devant être réalisée à la sortie du quartier Bensmir, communément appelé douar Naqous, a été mis aux oubliettes, avant la visite de l'actuel wali qui a décidé de relancer ce projet. L'inexistence d'une gare routière à la hauteur d'une ville balnéaire comme Aïn El Turck est à l'origine de l'anarchie prévalant dans le secteur du transport de ladite commune.

Les walis d'Oran qui se sont succédé ces 10 dernières années, ont chacun promis lors de leur mandat respectif la réalisation d'une gare routière pour mettre un terme à cette anarchie, malheureusement rien n'a été fait.

Notons que pas moins d'une demi-douzaine de stations de transport public, dont l'une est réservée uniquement pour les véhicules taxis, autorisés et/ou clandestins, sont répertoriées au niveau de la place Vassas, point vers lequel convergent des centaines de véhicules par jour pour accéder au centre de la principale commune de la daïra de Aïn El Turck, qui fait peine à voir.

Les autobus, les Karsan, les taxis autorisés ou illicites et autres véhicules de transport en commun clandestins participent à la triste confusion causée à la circulation routière et piétonnière.