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Pourquoi l'Algérie nouvelle dérange-t-elle ?

par Youcef Dris

Aujourd'hui, l'Algérie nous est devenue deux fois plus chère. D'abord pour ses résistances audacieuses et patientes pendant 132 ans d'occupation et d'exploitation coloniales jusqu'à son indépendante arrachée après une guerre inégale, et grâce à ses glorieux et valeureux combattants.

Ensuite, humaine dans sa marche de labeur agricole obstiné, par ce qu'elle s'apparentait étroitement à ses origines amazighes hommes libres et intègres, enfin pour le précieux loyalisme qu'elle a témoigné à l'Islam, sa religion de cœur. Elle était, hier déjà ? par la diversité de ses aspects, et comme il fut écrit, de ses «visages», par son mélange de laborieuse vie berbère, de vie arabe rêveusement orientale - et par l'importance de sa jeunesse que nombre de nations lui envient. Excellemment touristique, elle va le devenir encore plus, mais autrement, avec son engagement dans la modernité de ses infrastructures car il ne s'agit plus maintenant de ce « tourisme pur » des spectacles exotiques, à y faire un périple paresseusement désintéressé de curiosité et de repos dans des hôtels sybaritiques. Prenant part plus étroitement à la vie économique mondiale de demain, l'Algérie Nouvelle et son Sahara féérique vont devenir désormais un large champ de prospections de son sol et sous-sol et les investissements de toutes sortes, aussi bien économiques, industriels, agricoles que pittoresquement émouvantes. C'est tout cela et bien plus encore qui dérange ceux qui ne veulent pas de ces évolutions dans un pays qui panse ses plaies pour se projeter vers un avenir plus conforme aux vœux de son peuple et aux aspirations de ses dirigeants. Les ennemis sont légion, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur de nos frontières. Il n'y a pas si longtemps, notre Algérie appartenait entièrement à un groupe de personnes qui ont pris en otage le pays. Les richesses, les terres, les biens, tout leur appartenait et en usaient et abusaient sans partage alors que le peuple souffrait en silence. La moindre démarche devenait un périple, et on avait plus de chance d'accéder au bureau d'un responsable d'une institution internationale qu'au bureau d'un Wali ou même d'un maire algérien.

Programmés comme des robots pour ruiner le pays, certains responsables ; aujourd'hui pour la plupart entre les mains de la Justice, ont pillé les richesses du pays, et comme missionnés pour de pareils forfaits, ils ont mis à mal la trésorerie du pays. Ils ont interdit et bloqué les investissements de nationaux et d'étrangers pour privilégier leurs amis et leurs proches, et ont pratiqué l'importation à outrance, et grâce à de fausses factures ont vidé les banques pour transférer tout l'argent du peuple dans les pays de leurs commanditaires. Ils ont préféré créer des richesses et des emplois ailleurs qu'en Algérie, et ont acquis de somptueuses demeures pour eux, leur progéniture et leur entourage immédiat, qu'ils rejoindront en quittant le pays où ils sont reçus en grande pompe pour services rendus. Nous connaissons tous ces hauts responsables algériens (ministres, chefs de parti, patron d'une institution officielle ou d'immenses sociétés) qui faisaient la pluie et le « mauvais temps » devenus milliardaires en devises qui ont fui le pays l'Algérie pour leur pays d'accueil avec en prime la nationalité de ce pays pour éviter l'extradition. Les jeunes, désespérés, n'avaient plus qu'à se jeter dans les bras de passeurs avides qui les jetaient eux-mêmes dans la mer à défaut de les amener vers l'illusoire et hypothétique eldorado promis.

Ces irresponsables qui ont pris en otage le pays, se sont partagé tous les secteurs économiques, tout ce qui pouvait rapporter de l'argent, tout en brisant les élans et les bonnes volontés qui pouvaient relever ce pays pars leurs apports et leur savoir faire. Pourquoi produire puisque nous avons de l'argent du pétrole pour importer tout et n'importe quoi ? De la mayonnaise aux clous, des kiwis, des moteurs rouillés, et des kinder surprises. Les conteneurs arrivent par millions et encombrent les espaces portuaires. La vraie surprise n'est pas dans le kinder, mais dans ces conteneurs abandonnés dans les ports, vides ou ne contenant parfois que des cailloux, de la paille et parfois encore des excréments. Eh oui ! Si vous avez un ami ou un voisin douanier posez lui la question, vous serez étonnés de ce que ses collègues découvrent dans les conteneurs 20 et 40 pieds lors des visites sur site. Puisque la lettre de crédit permet le payement immédiat du fournisseur par la banque algérienne et en devises fortes, avant même l'expédition de la marchandise commandée, la saignée est donc permise. Aucune réclamation ne peut alors se faire au fournisseur souvent complice de l'importateur improvisé, et les dollars ou les euros ont déjà changé de destination. L'Algérie qui sortait d'une guerre civile qui a duré dix ans faisant plus de 200.000 morts, a vu de sinistres bourreaux bénéficier de largesses de l'Etat qui les a placés au même rang que leurs victimes.

Ces tueurs et ces assassins se plaignaient déjà à qui voulait les entendre qu'en réalité, ils n'ont fait que défendre leurs «droits» et qu'ils ont agi au nom d'une idéologie novatrice qui permet de tuer les «mécréants, donc ne doivent rendre de compte à personne. Alors, les occidentaux, loin des massacres de Bentalha, de l'aéroport d'Alger, des voitures piégées et des massacres des innocents, pour avoir bonne conscience, ont inventé le «Qui tue qui ?» pour donner du blé à moudre aux terroristes et les absoudre de leurs crimes. Mais lorsqu'il y a eu, entre autres, le 11 septembre aux USA, et les massacres du Bataclan à Paris, les consciences se sont réveillées et ont dit : «Peut-être bien que....». Mais ils ne lâcheront pas l'Algérie pour autan, et ils ne lui permettront pas de respirer, bien que toute sa population ait démontré sa soif de liberté et de changement par cette vague des foules de ce fameux HIRAK béni. Ceux que ces situations et ces projets d'avenir dérangeaient actionnèrent leurs leviers : des «supplétifs» d'un nouveau genre, des fuyards, des mercenaires sont alors missionnés pour terminer le bouleau des responsables du malheur de l'Algérie durant des décennies de règne sans partage.

Derrières des bureaux feutrés et des ordinateurs, se disant opposants au système, ils prétendent défendre les intérêts de leurs compatriotes du bled. En fait d'intérêts c'est des leurs qu'il s'agit en réalité. Ces pseudos journaliste excellent plutôt dans l'insulte et l'invective contre quiconque oserait les contredire ou même proposer du constructif et du positif pour le pays. Grassement payés par les relais de prédateurs en prison en Algérie ou en fuite, protégés par leurs pays d'accueil qui ne portent pas notre pays dans leur cœur ou carrément hostiles et qui leur assurent l'impunité totale, ils tentent de monter les algériens les uns contre les autres. Ils applaudissent au moindre petit problème que rencontre le pays dans sa vie de tous les jours. Un banal accident de la route et c'est pour eux une hécatombe. Une fuite d'eau dans une cité, une inondation devient dans leurs écrits ou dans leurs discours haineux un déluge, un séisme est interprété comme une malédiction divine contre les femmes nos voilées, la mise hors d'état de nuire de trafiquants de pillards, d'agresseurs et de voleurs , de dealers devient un crime contre l'humanité, l'arrestation de terroristes ou leur élimination sont pour eux des atteintes aux droits de l'Homme et ils le crient à travers leurs tubes cathodiques payés par leurs commanditaires. Empêcher l'Algérie Nouvelle de prendre son essor est un programme bien huilé par les ennemis de notre pays à l'intérieur et à l'extérieur de nos frontières, et nous ne pouvons que les considérer comme des menaces pour la cohésion de la Nation, dans ce contexte d'extrême violence médiatique, politique voire de guerre civile. Hélas pour eux, ils n'ont pas su, par leurs manigances et leurs forfaits, ébranler la solidarité du peuple algérien même lorsqu'ils attisent le feu au sens propre et figuré.

Leurs complices, inconscients et attirés sans doute par le gain facile ont tenté de semer le chao et la dislocation de la société dans nos régions en brûlant nos contrées et en tuant des innocents, mais ils se sont heurtés à des autorités civiles et militaires vigilantes et à une immense solidarité des algériens du Nord, de l'Est, de l'Ouest et du Sud, sans oublier nos compatriotes du monde entier désespérés de voir ces ignobles agressions contre le pays au nom d'une pseudo opposition alimentée par l'argent sale et les nostalgiques d'une époque à jamais révolue. Même les médias officiels que l'ont sait aux mains de nostalgiques d'une certaine époque n'arrêtent pas de dénigrer notre pays même dans ce qui est de plus positif pour le peuple et pour l'Humanité. Cela ne nous étonne pas du tout, car le proverbe français «chassez le naturel..., est toujours d'actualité dans ces médias. Mais le plus étonnant est que des chaînes de télévision jugées sérieuses et objectives tombent dans les travers de la désinformation pour être « à la mode».

Le fait, par exemple, qu'Arte , pour ne pas la citer, à présent se calque sur les autres chaines pour nous seriner de séries débiles sans crédibilité et autres documentaires sur «comment se nourrissent les asiatiques» ne nous étonne pas. En diffusant une série qui reprend la thèse du QUI TUE QUI, elle adhère à cette pensée des groupes qui sont désignées par la même formule, les «qui tue quistes» qui œuvrent pour le dédouanement des groupes armées islamistes en accusant l'armée algérienne d'avoir pris part aux massacres contre les civils, alors que la responsabilité de ces crimes est totalement imputée à l'époque aux groupes armés islamistes, l'Armée islamique du salut (AIS), le Mouvement islamique armé (MIA) et le Groupe islamique armé (GIA), ce dernier est le plus impliqué dans les massacres des intellectuels, des artistes et des journalistes, des professeurs d'universités et d'immenses praticiens qui ont pour rôle de soigner et d'éveiller les consciences des algériens, et que les terroristes revendiquent eux-mêmes au nom du GIA. Aujourd'hui cette chaîne passe très peut de documentaires ou émissions scientifiques ou instructives.

C'est bien joli de passer les jolies images de paysages, mais pour nous algériens si nous voulons voir des beaux paysages nous n'avons qu'à nous déplacer dans nos belles contrées du Nord au Sud au lieu de les regarder à la télé!! Les responsables de ce média avouent sans trembler et cyniquement que : «c'est la demande qui fait l'offre» ; autrement dit, si l'audience d'Arte est faible s'est parce que personne n'en veut. Et puis après tout, on peut regarder Arte et The Voice ou Secret Story, ce n'est honteux ni dans un sens, ni dans l'autre. Chacun à le droit de se vautrer dans la médiocrité de temps en temps (ça repose) mais pas de vouloir l'imposer aux autres. Malgré leurs «efforts désespérés» à vouloir faire du sensationnel avec ce genre de séries, les audiences ne suivent pas. Une à deux fois par mois, la chaîne fait un record de 4-5% , mais le plus souvent, elle table plutôt sur moins de 2% de parts de marché. Pourquoi Diable l'audience d'Arte ne semble pas décoller ? Si l'on veut découvrir la vérité sur le « qui tue qui » et se faire sa propre opinion, Internet est un moyen à la portée de tous. Les chaînes de télévision et encore moins ARTE n'ont plus le monopole des écrans du foyer. Aujourd'hui, l'Algérie nouvelle qui reprend ses droits sur le plan national d'abord en pensant à sa jeunesse et en faisant par exemple de l'indemnité de chômage pour les jeunes sans emploi, sa priorité afin de protéger leur dignité, pendant que, quasiment tous les pays européens ont durci leur système d'indemnisation chômage ces dernières années.

Lever toutes les contraintes bureaucratiques pour les investisseurs et les jeunes créateurs de startups en les faisant bénéficier de toutes les aides nécessaires à l'aboutissement de leurs projets économiques est une autre priorité pour le Président et son gouvernement. Sur le plan international et par le biais de sa diplomatie qui milite pour la paix dans le monde et pour la liberté dans le monde, l'Algérie dérange aussi. Défendre les droits des seuls peuples encore colonisés c'est-à-dire les palestiniens et les sahraouis ne plaît pas à ceux qui ont intérêt à ce que ces conflits se prolongent éternellement, avec la bienveillance et la tiédeur inexplicables des instances internationales et à leur tète l'ONU.

Ces dernières colonisations dans le monde actuel sont le fait de pays qui profitent de leur position d'intouchables pour continuer à procédé aux massacres à huis clos de ces peuples opprimés et au pillage de leurs richesses. Des quartiers entiers sont rasés, des maisons détruites, des arbres arrachés, des récoltes brûlées, des familles dans la rue, des femmes et des hommes massacrés et humiliés au vu et au su des nations dites libres, des déportations qui rappellent une sinistre époque. C'est à tout cela que l'Algérie Nouvelle tente de mettre fin, mais de manière pacifique. Réunir autour d'une table les pays concernés par ces causes afin qu'ils associent leurs efforts pour aider à une solution juste et durable en Palestine et au Sahara Occidental, tel est le louable objectif auquel s'attache l'Algérie Nouvel et à sa tète le président Abdelmadjid Tebboune ces derniers temps. Malheureusement, beaucoup de pays et leurs satellites tentent de saboter ces démarches et leur réalisation.

Réunir les palestiniens en Algérie pour les       encourager à mettre de côté leurs différents et à se focaliser sur l'avenir de leur pays est une initiative digne d'un peuple qui sait que l'union est indispensable au sein d'un peuple comme dans les familles où mêmes les soucis individuels les plus importants sont surmontables au nom de l'intérêt de tous. Et puis toutes les actions qu'entreprend l'Algérie nouvelle sur le plan national pour améliorer le carde de vie des algériens et préserver leur dignité et la quiétude de son peuple, la protection de son territoire et de ses frontières par une armée forte et expérimentée, toutes ces démarches diplomatiques et ces contacts avec des chefs d'Etats épris de justice et de paix dans le monde ne trouent pas grâce aux yeux des aboyeurs patentés de l'autre rive, qui guettent le moindre petit fléchissement pour haranguer la foule et pousser les inconscients qui maladroitement et par ignorance leur servent de relais pour véhiculer, parfois même gratuitement leur propagande insidieuse contre leur propre pays. En touchant des compensations mirobolantes, ces aboyeurs d'un nouveau genre perçoivent sans aucun scrupule le prix de leur félonie et de leur traitrise aux pays des chouhadas.

Quasiment tous les pays européens ont durci leur système d'indemnisation chômage ces dernières années.

- Le ministre a expliqué que le demandeur doit être de nationalité algérienne, résider en Algérie, être âgé entre 19 et 40 ans et inscrit au niveau de l'ANEM, comme primo-demandeur d'emploi.