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Education: Suivi mitigé de la grève des contractuels

par M. Aziza

  Les enseignants contractuels ont répondu hier, favorablement à l'appel, à un débrayage lancé par leur coordination. Certains ont observé un arrêt de cours d'une journée au sein de leur établissement alors que d'autres ont pris part aux rassemblements tenus devant les directions d'éducation, à travers le territoire national.

Le taux de suivi de la grève a été estimé à 41,55% au niveau national, selon le coordinateur national des enseignants contractuels, Zelmi Walid. Il précise que le taux enregistré était pratiquement le même à travers les différents wilayas du pays. En ce qui concerne la tenue des sit-in devant les directions de l'éducation, notre interlocuteur a affirmé que pour la première fois «aucun rassemblement n'a été dispersé ou empêché par les services de sécurité».

Et de souligner qu'aujourd'hui, l'exercice syndical de la coordination est mieux encadré par le fait que celle-ci agit aujourd'hui, sous la coupe du Syndicat national des travailleurs de l'Education (SNTE).

Le coordinateur national a précisé que les enseignants contractuels attendent impatiemment une éventuelle intégration sans condition. Et dans le cas contraire, dit-il, les membres de la coordination opteront automatiquement pour l'escalade afin de faire valoir leur droit légitime. Il précise que «la coordination tiendra son conseil et décidera des actions à mener dans les prochains jours, si la tutelle refuse de répondre à notre principale préoccupation». Il enchaîne «on votera soit pour la tenue d'une marche nationale, une grève ouverte ou le boycott des examens» a-t-il signalé. En ce qui concerne le nombre exact des enseignants contractuels, notre interlocuteur a tenu à préciser que leur nombre d a considérablement augmenté, «on est passé de 16 000 enseignants à 25 000 durant cette année», précise-t-il.

Les enseignants contractuels ont dénoncé «le silence et l'indifférence affichés par le ministère de l'éducation quant à la question de l'intégration des enseignants contractuels» et «les engagements et les promesses non tenus par la tutelle et par les ministres qui se sont succédés à la tête du département de l'éducation , pour leur intégration définitive dans les postes qu'ils occupent»