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Le monde : un camp de soft-concentration

par Hassan Almohammed*

La Covid 19, une pandémie encore peu comprise par nos sociétés, semble être un alibi parfait pour les décideurs et constitue en soi une arme politique dangereuse.

Cette arme para-biologique sortie de nulle part, on le sait, a contre toute attente paralysé et bouleversé le monde.    

C'était d'abord un virus qui menaçait l'humanité pour ensuite devenir presque un synonyme de la mort ayant eu droit à un nom ( Covid 19). Désormais on vit dans un monde épidémique.

Le nom de Covid 19 fatalement et naturellement médiatisé a été affiché partout. On eut l'impression de parler d'un fuyard super dangereux recherché par les services d'interpole. Ensuite, on parlera des conspirationnistes, et du commerce de vaccin.

Le monde, quand à lui est passé d'un confinement à l'autre, d'un emprisonnement à un reconfinement. On s'exilait soit de son propre chef soit sur ordre gouvernemental au nom de la prévention. Ensuite, le monde sort, comme étant accusé, avec sursis. Un passe sanitaire s'impose. Une politique suiviste se répand et le monde se renferme politiquement et économiquement. Des pauvres crèvent et des riches s'enrichissent entre temps. Les gens pataugent mais résistent.

C'est une forme de guerre mondiale d'un autre style. C'est probablement la guerre la plus soft qui soit.

On ne sait pas ce qui se passe tellement pendant que l'on est emprisonné chez soi alors que d'autres jouent à l'extérieur. On devrait faire un inventaire de ce qui a changé durant cette guerre. Qui a gagné, qui a perdu ? Car, il y a toujours un gagnant et un perdant dans une guerre. Il le faut bien, malheureusement.

Les pays du monde sont devenus comme des marionnettes. Ils sont tout à fait hypnotisés par une seule volonté politique de l'Organisation Mondiale de la Santé. La Covid 19 est une bête qui veut tout dévorer, tout détruire et tout basculer. C'est une force anarchique qui est en train de chambouler le monde, d'handicaper la mobilité de l'homme, et l'économie, d'étouffer les libertés et de confisquer même l'oxygène au monde.    

Des frontières se ferment, rouvrent et se referment. On veut que tout le monde se fasse vacciné, faute de quoi on sera privé de son emploi, de ses droits. Ensuite, on sera des ennemis sans le savoir. Le monde se divise en ennemis, en espions et en conspirateurs. Cela peut expliquer le manque de confiance partout.

On est en train d'assister à une politique d'extermination à long terme. On se fait menacer de manière cool dans son propre pays. Des provocations surgissent dans les médias et les réseaux sociaux et de petites guerres civiles ou autres se préparent. L'ignorance regagne les gens.

Chacun aura ses propres méthodes afin de remédier à ce fuyard mais personne ne croit plus personne.

On a pu donner un nom à un rhume et c'est le nom qui nous terrifie encore. D'autres variants viendront accroître la peur des gens.

On est en train de subir une sorte de terrorisme d'état au nom de la santé. C'est un terrorisme causé par la condition économique et la manipulation de masse. Les sociétés modernes assistées par le soi-disant progrès technologique, vont vers la servitude. Les systèmes bancaires et le fonctionnement des activités salariales reflètent bien l'entrée des gens en camp de soft concentration. La privatisation des médias soutenus par des hommes d'états provoque une idéologie dictatoriale au détriment du bien commun. Les pays pauvres peuvent être écrasés et menacés afin de mettre la main sur leurs ressources naturelles. L'Afrique risque d'être recolonisée et anéantie. Ceux qui résistent aux auteurs de ce massacre pseudo-naturel entreraient en guerre classique. La Chine et les États Unis pourraient désormais avoir des pourparlers ou soutenir une « proxy » guerre. Selon un schéma fait par le Grand Continent pour l'observatoire Géopolitique de la Covid 19 l'impact sanitaire de la pandémie s'est manifesté par une première vague de Morbi-mortalité immédiate, la deuxième vague témoigne du défaut et du retard de prise en charge des urgences vitales, la troisième montre l'interruption du suivi des pathologies chroniques et retards de diagnostiques alors que la quatrième vague sonne l'alarme car elle reflète les retentissements psychologiques et économiques. D'autres vagues pourraient prendre une autre ampleur. Plus grave encore, à la manière du pétrole contre la nourriture, des populations entières se sont vu menacés et chantés par une nourriture contre le vaccin ou le passe sanitaire. C'est une stratégie militaire.

Même la dette mondiale étant la colonne vertébrale de la politique, fait partie essentielle de ce débat. Selon Marc-Gabriel Draghi, « la dette est le cœur nucléaire du système ». On nous impose des décisions politiques par le biais de la dette qui est par nature pas remboursable, puisqu'on parle de 2600 milliards de dollars, officiellement au moins en novembre 2021. L'économiste Olivier Delamarche va lui aussi dans ce sens. Pour lui, les économies sont sur la voie d'une soviétisation.

Il faut relire la scène pandémique d'un point de vue géopolitique afin de comprendre la politique internationale qui est en train de menotter les gens et de les emprisonner en leur confisquant leurs libertés au nom de la sécurité sanitaire.

Dr. et Journaliste et professeur de lettres et culture visuelle.