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Recensement des biens communaux: La cellule technique à pied d'œuvre dans les secteurs urbains

par D. B.

En application des dernières directives du maire d'Oran, relatives au recouvrement des créances de la commune, la cellule technique chargée de la mise à jour du sommier de consistance est à pied d'œuvre au niveau des délégations communales, apprend-on de sources proches de l'APC. L'initiative vise à recenser tous les biens récemment acquis ou réalisés par la commune et qui n'ont pas été intégrés au sommier. Nos sources indiquent que l'opération de recensement a débuté il y a plus de deux mois. Les mêmes interlocuteurs signalent que cette cellule s'attellera, dans un premier temps, à une vérification sur le terrain des biens recensés dans le précédant sommier et, dans une seconde étape, elle aura pour mission de compléter ce sommier avec des biens récemment récupérés ou réalisés par la commune et intégrés dans son patrimoine. La dernière opération de mise à jour du sommier de consistance de la commune avait été lancée il y a plus de cinq années avec la mobilisation d'un nombre important d'agents au niveau de l'APC et des 12 secteurs urbains. Le recensement minutieux des biens communaux a permis de révéler que la commune dispose d'un riche patrimoine productif de revenus, malheureusement mal exploité. Sur la base de ce premier recensement, la commune dispose ainsi de 1.434 logements, 127 locaux à usage commercial, 21 garderies, 12 stades, 2 fourrières canines, un marché de gros de fruits et légumes, un marché à bestiaux, 32 marchés de détail, un abattoir, 19 salles de cinéma, un centre équestre, 10 salles de fêtes, 2 grands parkings, 2 hôtels et deux centres de vacances.

La commune possède aussi un important patrimoine non productif de revenus composé, entre autres, de 188 écoles, 9 mosquées, 16 centres de santé, etc. Néanmoins, notre source a tenu à préciser que la mise à jour du sommier de consistance est permanente, car, chaque fois, la commune intègre de nouveaux biens alors que d'autres disparaissent. L'exploitation à bon escient de ce patrimoine pourrait générer d'importantes rentrées d'argent à la commune. Malheureusement, les tarifs imposés jusqu'à présent sont jugés dérisoires. C'est d'ailleurs dans cette optique que le maire d'Oran et de nombreux élus ne cessent de demander une révision à la hausse des tarifs de location, puisque la commune d'Oran souffre d'un manque latent de ressources financières. Nos sources signalent, par ailleurs, que des propositions allant dans le sens d'une révision totale des tarifs ont été faites à maintes reprises lors de la tenue des assemblées de la commune. La division des affaires économiques de la commune avait déjà pris certaines dispositions visant à inciter les «mauvais payeurs» à s'acquitter de leurs arriérés de loyers. Il s'agit, selon nos sources, des loyers de plus de 1.400 logements appartenant à la commune, répartis à travers plusieurs quartiers de la ville. Nos sources affirment que certains locataires ne se sont pas acquittés de leurs loyers depuis plus de deux années. Des logements faisant partie du patrimoine communal et qui en principe doivent générer chaque année d'importantes entrées d'argent à la commune. Outre les logements, les mêmes services ont décidé de récupérer les montants des dettes accumulées auprès des commerçants qui occupent, à titre de location, des locaux commerciaux ainsi que les arriérés de location et des parkings appartenant à la commune.