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Education: Le ministre reçoit des syndicats pour désamorcer la crise

par M. Aziza

Le ministre de l'Education nationale devrait rencontrer, à partir d'aujourd'hui, les syndicats de son secteur. L'enjeu est de désamorcer la crise qui ne ce cesse de s'accentuer, notamment après l'échec du premier rond de dialogue.

A noter que ce deuxième rond de négociation intervient après quelques jours de la tenue d'une grève de trois jours dans les trois paliers de l'éducation. Un débrayage auquel ont appelé quatorze syndicats du secteur dont certains ont même brandi la menace de boycotter les examens de fin d'année, y compris le Bac, le BEM et la « 5ème».

Le ministre de l'Education et son staff devraient ainsi rencontrer en premier la Fédération nationale des travailleurs de l'Education (FNTE) affiliée à l'UGTA, avant de recevoir le lendemain le secrétaire général de l'Unpef. C'est ce qu'a été confirmé auprès du porte-parole de l'Unpef, Abdelwahab Lamri Zegar, qui a affirmé que son syndicat et la majorité des formations syndicales ont décidé d'aller à la rencontre du ministre, dans le but d'obtenir des réponses concrètes et des garanties sur les principales revendications à caractère urgent. Et d'affirmer que son syndicat a décidé d'aller à cette rencontre car, dit-il, «nous sommes contre la politique de la chaise vide».

Le même syndicat réunira son conseil national juste après la rencontre et «des décisions seront prises en fonction des réponses», a-t-il averti.

Pour sa part, le porte-parole de la Coordination nationale des enseignants du cycle primaire, Tlemçani Billal, a affirmé que les membres de la coordination ont préféré tempérer jusqu'à la fin des rencontres avec les syndicats agréés. Sachant, dit-il, que la tutelle a bel et bien précisé, à travers son communiqué, que «les séances de travail bilatérales se feront avec toutes les organisations syndicales accréditées». Et d'affirmer: «Ils nous reprochent d'avoir déclenché des mouvements de grève sans aucune casquette syndicale, mais c'est la coordination et le personnel qui avait emboité le pas aux syndicats agréés pour justement alerter l'opinion publique sur les tensions et pressions vécues par les enseignants et les acteurs du secteur».

Le porte-parole de la coordination a affirmé que « bien qu'on ne soit pas convié aux rencontres bilatérales de dialogue, on attend tout de même ne serait-ce qu'une lueur d'espoir de la part de notre tutelle pour soulager et apaiser l'esprit des enseignants et l'ensemble du personnel de l'éducation, en répondant aux revendications urgentes du personnel de l'éducation».