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Aïn El Turck: La réhabilitation de l'éclairage public lancée

par Rachid Boutlelis

Pour parer aux défaillances signalées à moult reprises par les habitants, une vaste opération de réhabilitation de l'éclairage public a été lancée dans plusieurs quartiers de la commune de Aïn El Turck. Initiée par les services techniques de la daïra d'Aïn El Turck, cette opération a été entamée au niveau de la place du 20 Août 1956 sise en plein cœur du chef-lieu, apprend-on auprès de ladite daïra.

Cette opération, qui consiste en l'installation de l'éclairage en Led, touchera l'ensemble des candélabres qui jalonnent le principal boulevard de cette municipalité. Selon notre source, 300 candélabres seront dotés de l'éclairage Led dans cette municipalité, qui accuse un sordide déficit en éclairage public enfanté par l'inertie des services communaux, initialement chargés de résoudre en principe cette problématique. La louable initiative de la daïra est de tenter de colmater cette exécrable brèche, une incartade vivement décriée par la population, qui est à l'origine de moult contraintes et autres désagréments auxquels sont confrontés les riverains des localités et des quartiers essaimés à travers cette municipalité, notamment ceux de la partie basse et ce, depuis la nuit des temps, dans le sens péjoratif du terme. Notre source indique encore que cette opération de réhabilitation de l'éclairage public se poursuivra dans le temps et ciblera tous les points noirs du chef-lieu, qui seront au préalable recensés. Il importe de noter dans ce contexte que les habitants de la commune avaient passé l'année dernière une année sombre, dans toute l'acceptation du terme, et ce, à la faveur de l'indifférence de ceux qui ont eu à gérer ce volet sensible. Selon le constat établi sur le terrain par Le Quotidien d'Oran, hormis des petites zones répertoriées autour de certains lieux résidentiels, l'éclairage public est carrément défaillant, voire inexistant dans les six localités de cette municipalité et ses quartiers à forte concentration de population, comme à titre d'exemple celui du Commandant Ferradj, communément appelé douar Maroc ou encore celui de Bensmir, appelé douar Naquousse, ainsi que dans le village de Cap Falcon. Cette décriée et obscure situation qui perdure dans le temps, en dépit des multiples requêtes sans suite adressées aux responsables de la commune concernée, suscite un mélange de sidération, d'expectative et d'inquiétude.

«Nous avons l'impression que nos appels sont vains. Il est temps de se pencher sérieusement sur ce problème et de donner de la lumière sur cette ténébreuse situation», ont déploré avec un vif désappointement des riverains de la localité de Bouiseville où l'alignement trompeur des candélabres est beaucoup plus utile aux chiens errants pour marquer leur territoire. Un piètre et baroque constat relevé dans les ténèbres, qui, à priori, n'émeut plus quiconque. Les services techniques de la daïra ont vraisemblablement pris le taureau par les cornes pour mettre un terme au ténébreux et ce, en tentant d'éclairer la lanterne de la population, dans les deux sens des termes.