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Pour parer au déficit de la main-d'œuvre: 113 jeunes en formation dans le BTPH et le tourisme

par J. Boukraa

Le secteur du bâtiment et des travaux publics et hydraulique (BTPH) ainsi que le tourisme manquent de main-d'œuvre qualifiée. Nombreux sont les entrepreneurs qui ont formulé des demandes auprès des organismes concernés et qui n'ont pas encore été satisfaits. Pour faire face à cette situation, 113 jeunes ont été placés dans des établissements de formation, pour satisfaire les offres des employeurs depuis le mois d'octobre dernier. Il s'agit notamment des offres qui nécessitent des formations spécialisées, à l'instar des métiers du bâtiment, des travaux publics et du tourisme. En effet, certains demandeurs d'emploi expriment des réticences à occuper des postes qui sont offerts par certains secteurs comme le BTPH et l'agriculture. Une partie des offres ne trouve pas preneurs. Le secteur qui souffre le plus de cette situation est celui du bâtiment qui manque de main-d'œuvre qualifiée, notamment dans les métiers de plombier, électricien, menuisier, couvreur, peintre. Les métiers liés à ce secteur tels que ceux de maçon, de coffreur ou de plâtrier n'attirent pas beaucoup de jeunes qui préfèrent se former dans d'autres métiers où l'offre en matière d'emploi est minime, bien que la direction de la formation professionnelle ouvre chaque session de nombreux postes pédagogiques dans les différentes spécialités liées au BTPH. Les besoins en emplois qualifiés dans le BTPH ne cessent d'augmenter surtout avec le lancement des nouveaux chantiers de logements. Pour pallier le déficit, les entrepreneurs font appel à la main-d'œuvre de toutes les wilayas du pays en plus de la main-d'œuvre étrangère. Les promoteurs ont à plusieurs reprises alerté les pouvoirs publics concernant le manque crucial de maçons, de plâtriers, de plombiers, de ferrailleurs et autres menuisiers. Selon un dernier recensement, les métiers déficitaires sont ceux de technicien supérieur, conducteur de projet, soudeur tuyauteur, topographe et grutier pour les travaux publics. Pour parer à cette situation, plusieurs organismes offrent des formations dans ce domaine, à l'instar de la chambre de l'artisanat et des métiers d'Oran.