Quelque
3.000 logements seront distribués aux familles habitant le site précaire de Haï
Sanawber (ex-Les Planteurs) et Ras El Aïn, a indiqué lundi le chef de daïra d'Oran, lors d'une
conférence de presse. Le relogement de ces familles, par étapes, est prévu
entre la fin du mois de mars en cours et le mois de juin prochain, selon le
même responsable. Le chef de daïra a en outre indiqué que les enquêtes ménages
ont été lancées au niveau du site de Ras El Ain pour arrêter la liste
définitive des familles à reloger. Initialement prévue pour le mois de février
dernier, l'opération de relogement de plus de 3.000 familles des bidonvilles a
été reportée à la fin du mois en cours, et ce, pour permettre l'achèvement des
derniers travaux d'aménagement extérieur. Les familles bénéficieront de
logements décents au niveau des sites de Benfréha et
Oued Tlélat. Selon les services de la wilaya, les
opérations de relogement se feront par étapes tout au long du premier trimestre
de l'année en cours. D'autre part et selon les mêmes sources, l'affichage des
listes des bénéficiaires des logements sociaux, dans une dizaine communes de la
wilaya, est programmé au courant des trois mois à venir. Les mêmes
interlocuteurs indiquent que l'étude des dossiers et les enquêtes ménages, qui
étaient à l'arrêt à cause de la pandémie, ont repris depuis quelques semaines.
Le retard dans l'attribution des programmes achevés des logements sociaux dans
plusieurs communes de la wilaya, est à l'origine de plusieurs actions de
protestation des mal-logés à travers la wilaya d'Oran, notamment les habitants
des bidonvilles à l'image d'Es-Sénia, Aïn El Turck, etc. L'affichage
des listes de bénéficiaires des logements sociaux constitue un véritable
casse-tête pour les gestionnaires des collectivités locales de la wilaya
d'Oran, car souvent confrontés au problème de l'inadéquation entre l'offre et
la demande. A ce titre et selon des sources proches de la wilaya, près de 4.000
logements répartis entre une dizaine de communes, n'ont toujours pas été
distribués. Il s'agit de programmes qui ont été achevés, pour certaines
communes, il y a plus de 6 ou 7 années. Selon nos sources, le retard dans
l'affichage des listes ne fait qu'accentuer la pression sur les services
chargés de l'attribution de ces logements, car au fil des ans, le nombre de
demandeurs ne fait qu'augmenter.