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Suite à la protestation des ambulanciers privés: Des promesses et des attentes...

par K. Assia

  Au lendemain du sit-in observé, mercredi dernier, par les transporteurs sanitaires (des ambulanciers privés) de la wilaya d'Oran et les membres de l'association d'hémodialyse devant le siège de la direction de la Caisse nationale des assurances sociales (CNAS), une réunion a été tenue jeudi à Oran avec les cadres centraux, a-t-on appris auprès du représentant du collectif. Cette rencontre a été organisée en présence de la sous-directrice du conventionnement et du sous-directeur de la prestation qui se sont déplacés d'Alger pour s'enquérir des préoccupations des ambulanciers privés, précise-ton. Dans ce registre et après avoir passé au peigne fin l'ensemble des doléances du collectif, des promesses ont été données pour que des éléments de réponse soient apportés dans les prochains jours.

Selon le représentant du collectif des ambulanciers privés, on saura que les cadres centraux étaient à l'écoute et que cette rencontre intervient également après les démarches entreprises par le collectif auprès de la direction générale de la prestation à Alger où un rapport détaillé sur la situation lui a été remise.

Notons que des dizaines de transporteurs sanitaires et des membres de l'association nationale d'hémodialyse ont observé un sit-in devant le siège de la CNAS pour dénoncer la détérioration de leurs conditions de travail.

A l'origine de ce malaise, le refus de signer et de valider les factures de prestation depuis le mois d'octobre. A cela vient s'ajouter le transport simultané des malades qui est imposé au collectif alors qu'il n'est pas obligatoire.

Outre cette condition, «seule la moitié des capacités techniques est facturée à 100%, le reste est malheureusement à 50%, autrement dit, si l'ambulancier transporte 50 malades, seuls 25% sont facturés à 100%, le reste est à 50% alors que dans la wilaya d'Alger cette disposition n'est pas appliquée», ajoute-t-on. Face à ce qu'ils qualifient d'entraves, les ambulanciers privés disent être conscients de la mission qui leur est confiée et que le service est assuré afin de ne pas pénaliser le malade.