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Régularisation des détenteurs de contrats pré-emploi: 30.000 postes budgétaires pour l'Education

par M. Aziza

  L'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef) cautionne «le projet» portant création de 30.000 postes budgétaires au profit du secteur de l'Education.

Une décision qui a été approuvée par le gouvernement récemment. Il s'agit en fait d'un nouveau plan adopté par le ministère du Travail qui repose sur la régularisation définitive de la situation des titulaires de contrats de pré-emploi sur une période s'étalant sur deux ans et demi. Et ce, avec la levée du gel sur 75.000 postes budgétaires dont 30.000 destinés au secteur de l'éducation.

Selon le porte-parole de l'UNPEF, Abdelwahab Lamri Zegar, les titulaires de contrats de pré-emploi devront être recrutés en tant que surveillants, notamment dans les écoles primaires, dans le secteur de l'éducation, comme première étape. Sachant, affirme-t-il, que le secteur de l'éducation souffre d'un déficit en personnel administratif à travers plusieurs établissements et à travers plusieurs wilayas du pays, notamment dans les écoles primaires. Souvent, dit-il, les directeurs des écoles et des enseignants assurent plusieurs tâches à la place des surveillants et des surveillants généraux en raison du manque d'effectifs. Pourtant, tout le monde sait que les surveillants sont recrutés justement pour encadrer les élèves dans les trois paliers au sein de l'établissement scolaire. Et ce, dès l'entrée des élèves jusqu'à leur sortie de l'établissement. Ils ont plusieurs tâches à effectuer, ils sont chargés de faire des rondes de surveillance dans les couloirs et les lieux de récréation lors des pauses. Et d'accompagner les élèves à la cantine scolaire et aux sanitaires (écoles primaires) ainsi qu'à l'administration si c'est nécessaire.

Pour l'Unpef, le recrutement dans le cadre du pré-emploi est une bonne chose s'il s'avère bien évidemment effectif, «espérons qu'il ne s'agit pas d'un simple fait d'annonce», selon l'Unpef qui souligne que l'idéal est de revoir le statut particulier pour régler ce genre de dysfonctionnements parmi les effectifs et la création du poste de surveillant dans les établissements, qui ne figure pas aujourd'hui dans le statut.

Lors de la réunion tenue avant-hier par vidéo conférence, l'Unpef s'est arrêtée sur quelques points réglementaires (règlement intérieur) en débattant une série de revendications et de propositions, déjà mises sur la table des discussions lors de la précédente réunion tenue au début du mois en cours.

Justement, en matière de recrutement l'Unpef exige l'ouverture de postes budgétaires au profit des enseignants formés à l'ENS, et ce, pour combler le déficit et pour assurer un enseignement de qualité. Le syndicat réclame encore et toujours la réduction du volume horaire et des séances d'enseignement pour réduire la pression sur les élèves en cette conjoncture particulière. Et marque son refus concernant l'enseignement les samedis. L'Unpef continue d'exiger la libération des écoles primaires de la gestion des groupes locaux. Et appelle à accélérer le renouvellement des instances syndicales afin de renouveler, dans la foulée, les commissions des œuvres sociales ou bien prolonger exceptionnellement le mandat de ladite commission jusqu'au 31 mars 2021.