Finalement nos prévisions se
sont avérées justes à propos de l'assemblée générale élective du CSA-ASMO. Baghor Merouane, qui avait
annoncé qu'il n'est pas intéressé à briguer un troisième mandat, a finalement
déposé sa candidature à la dernière minute et a succédé à lui-même. Le scenario
a bien fonctionné. Ainsi donc, le premier postulant, Abdelhamid Tasfaout, n'a pas fait le poids. Il fallait s'attendre à
une telle issue dans la mesure où la majorité des membres de l'AG étaient
acquis à la cause de Baghor Merouane.
Le jeu de coulisses a donné son effet.
D'ailleurs, Tasfaout a été obligé de quitter la salle pour protester
contre les conditions du déroulement des élections. Selon lui, le protocole
sanitaire n'était pas respecté avec autant de monde dans une salle qui s'est
avérée exigüe pour contenir le nombre des membres de l'AG. Ainsi donc, Merouane Baghor a été reconduit à
la tête du CSA et devrait travailler en collaboration avec le nouveau DG de la
SSPA Larbi Oumamar, également membre du BF de la FAF.
Si pour certains fans, cette réélection est logique et attendue, pour d'autres
elle ne répond à aucune logique compte tenu des ratages et de la gestion
approximative du club. Avec une SSPA en faillite depuis des lustres et le
manque de moyens financiers, il est certain que l'ASMO connaîtra de grandes
difficultés, car il est quasiment impossible de gérer le club et prétendre à
l'accession avec seulement des subventions étatiques. Là, on peut dire que la
gestion de l'équipe avec un circuit fermé n'est pas faite pour arranger les choses.
Au fait, de quel droit ces intermédiaires de joueurs s'immiscent-ils dans la
gestion interne de l'équipe ? En somme, la formation asémiste
est gérée par cette «célèbre» souveraineté de l'AG, sélectionnée sur mesure.
Une chose est sûre, Baghor Merouane
est investi d'une lourde responsabilité devant l'histoire. Pour leur part, les
nouveaux investisseurs qui comptent acheter des actions exigent le départ de
toute la direction. L'indécision plane entre la volonté des uns de demeurer en
poste et le désir des nouveaux actionnaires d'injecter du sang neuf sous
certaines conditions. Par ailleurs, l'ASMO a repris l'entraînement sous la
houlette du nouveau préparateur physique Kacem Salim et l'entraîneur des
gardiens de but Lazreg Benfissa.
Aucun stage d'intersaison n'est encore programmé par l'actuelle direction,
sachant que le coup d'envoi du championnat de la Ligue 2 est prévu pour le 12
février prochain. Ajoutez à cela la nomination d'un entraîneur en chef à moins
que, pour faute d'argent, l'intérimaire Cherif El-Ouazani
Moulay sera désigné au poste de responsable technique de l'équipe senior.