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La
crise à l'OM Arzew a atteint son paroxysme et le club vit la période la plus
noire de son existence. En effet, lors de la dernière AG ordinaire du CSA, les
deux bilans 2019 moral et financier ont été rejetés par les membres de
l'assemblée générale. Une manière de pousser le président Abdelkader Grine vers
la porte de sortie. « C'est une manœuvre orchestrée par une opposition
souterraine, composée d'anciens dirigeants et de certains créanciers qui sont
concernés par des enquêtes de justice à propos des dettes du club », nous
a-t-on affirmé. Selon un proche de l'équipe qui a voulu garder l'anonymat, il
est illogique et inimaginable de rejeter le bilan moral où l'équipe a réussi son
maintien en DNA et d'accéder en Ligue 2 l'année suivante avec un compte bloqué
en plus. Bizarre, n'est ce pas ? Aujourd'hui, l'OMA
est sans interlocuteur officiel. Résultat ? Samedi et dimanche derniers, les
joueurs ont observé une grève, et hier notre source signale la présence de
quelques espoirs seulement avec le staff technique en l'absence totale des
dirigeants. Où est donc passée l'opposition, ne serait-ce que pour prendre en
charge les joueurs résidant hors d'Arzew ? La préparation vient d'être perturbée
à un mois du début du championnat où quatre formations sont appelées à
rétrograder, selon la nouvelle formule de compétition. La raison ? Les membres
de l'AG ont pris le club en otage et exploitent la « souveraineté » accordée
par la règlementation. Ainsi donc, les années se suivent et se ressemblent pour
l'OM Arzew dans le mauvais sens.
Au lieu de créer l'union sacrée autour du club et se mobiliser pour mettre toutes les conditions à la disposition de l'équipe, on a donné la priorité au retrait de confiance du président Abdelkader Grine. En somme, c'est le scénario des années précédentes qui se reproduit par la faute de certains membres de l'AG qui ne sont là que pour « vendre » leur voix au plus offrant. La situation s'est davantage compliquée pour le staff technique qui ne sait pas à quel saint se vouer pour tracer la feuille de route, organiser des matches amicaux et assurer le strict minimum pour l'équipe en cette période préparatoire. A Arzew, tout le monde connaît les principaux instigateurs de ce remue-ménage, mais ceux-là se montrent intouchables, même aux yeux des autorités locales, principaux bailleurs de fonds du club. L'avenir de l'OMA risque d'être compromis devant cette confusion créée par ceux qui ne se soucient que de leur intérêt personnel. Aussi, le retard accusé pour la tenue de l'assemblée générale élective de la CSA pourrait déboucher sur de graves préjudices au club et les conséquences que cela peut engendrer. Cette stratégie des membres de l'AG, manipulée par l'opposition, risque de tomber à l'eau car, selon nos informations, le président Grine Abdelkader est toujours le premier responsable du conseil d'administration de la SSPA/OMA. Une information qui nous a été confirmée par l'intéressé lui-même. Une question s'impose : le nouveau président du CSA/OMA poursuivra-t-il les démarches entamées par l'ancienne direction au niveau du tribunal à propos des dettes, notamment celles qui ne figurent pas dans les bilans ? En attendant, c'est le flou total. |
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