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Les
services de la commune de Bousfer ont lancé hier une
vaste opération de lutte contre les chiens errants, a-t-on appris hier de
sources proches de l'APC. Par le biais d'un arrêté de la présidente de l'APC,
les citoyens de la commune de Bousfer ont été
informés du lancement de cette opération à partir du 11 janvier (Ndlr : hier),
au niveau du chef-lieu de commune et dans le village de Fellaoucène
ex-El Qaria. Selon cet arrêté, cette campagne de
capture qui sera menée en collaboration avec l'association des « Amis de la
chasse », débutera à partir de 22 heures et ciblera l'ensemble des quartiers de
la commune. Si au niveau de la commune de Bousfer,
des dispositions ont été prises pour lutter contre les chiens errants, dans les
autres communes de la daïra, le phénomène, dénoncé à maintes reprises par les
riverains, prend de l'ampleur. A ce titre, les parents d'élève de la contrée
côtière d'Aïn El Turck,
redoutent les morsures des chiens errants, dont le nombre a explosé cette
année. En effet, la rentrée scolaire bancale, dans tous les sens du terme,
s'est illustrée lamentablement dans cette contrée à travers le nombre effarant
de ces animaux nuisibles qui galvaudent en groupe, en toute liberté, autour des
écoles. Plus d'une fois, ces chiens errants ont provoqué une grande panique et
des bousculades parmi les élèves aux abords de leurs établissements scolaires,
mais fort malheureusement sans que cela ne suscite une quelconque réaction chez
les responsables concernés, pour déclencher une opération à même de tenter
d'endiguer, un tant soit peu, ce phénomène qui tend à prendre des proportions
démesurées dans les municipalités que compte la contrée d'Aïn
El Turck. Le spectre des attaques, aussi subites que
dangereuses, synonymes de morsures, plane également sur les chemins
qu'empruntent les écoliers pour rejoindre leur banc de classe.
Ce malheureux état de fait est spécifique, entre autres, pour les dizaines d'élèves domiciliés dans les petites localités mitoyennes au village de Cap Falcon, dans la municipalité d'Aïn El Turck. Ces enfants, pas plus haut que trois pommes, poireautent souvent au bord de la route, à la sortie dudit village, devenu un territoire conquis incontesté pour les meutes de chiens errants, chats et rats de morphologie impressionnante, qui se disputent rageusement la pitance autour des amas d'ordures et autres déchets tapissant cette zone, classée comble d'ironie, Zone d'extension touristique (ZET). Des habitants de ce village ont fait remarquer au Quotidien d'Oran que « la présence de ces chiens errants se manifeste en général le matin au moment de la rentrée des classes. Nous autres adultes redoutons les réactions imprévisibles de ces chiens, alors que dire de nos enfants ». Un son de cloche similaire s'est fait entendre chez des riverains de la localité de Bouisseville qui ont vivement dénoncé l'envahissement de ces animaux nuisibles qui, ont-ils souligné, « se reproduisent rapidement à la faveur d'un cadre d'environnement qui s'adapte assez bien à leur lieu de prédilection favori ». |
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