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Mers el-Kébir: Près de 2 milliards pour la voirie

par J. Boukraa

  Dans le cadre de la prise en charge des doléances des habitants, la commune de Mers el-Kébir a débloqué une importante enveloppe budgétaire pour des opérations de réhabilitation et de revêtement de la voirie au niveau de quelques localités. Plus d'un milliard de centimes a été débloqué pour la réhabilitation et le revêtement de la voirie urbaine du site « autoconstruction » dans la localité d'El Wancharis. L'entreprise qui va prendre en charge les travaux a été désignée, alors que la durée des travaux a été fixée à six mois. Au niveau de cette agglomération, la réfection de la route est une urgence. Durant l'été, l'air devient irrespirable et suffocant tellement il est chargé en particules de poussière, et en hiver, les riverains pataugent dans la boue, d'où l'urgence d'un goudronnage des différentes artères que compte la localité. Les routes se transforment en étangs et leurs enfants ne peuvent se rendre à l'école. Il suffit de quelques gouttes de pluie pour transformer toute la zone en un vrai bourbier. Pour sortir, il faut mettre des bottes en plastique. Les automobilistes se plaignent aussi des crevasses, des trous et des nids-de-poule. Aussi, près de 8 millions de dinars ont été débloqués pour une opération similaire au niveau du chemin de wilaya 44 et Haï Baghdadi (Monte-Cristo). L'entreprise qui va prendre en charge les travaux a été désignée, alors que la durée des travaux a été fixée à trois mois. Ces projets entrent dans le cadre des mesures prises pour améliorer le quotidien des habitants des zones d'ombre. Des opérations de revêtement sont à chaque occasion et sans occasion programmées. Toutefois, les Oranais se plaignent toujours de l'état dégradé de la chaussée. Une situation péniblement ressentie par les automobilistes qui, de peur d'endommager leurs véhicules, sont obligés de faire tout le temps des manœuvres, parfois dangereuses, et de bien «négocier» les nids-de-poule afin d'éviter d'éventuels accidents. Chaque précipitation dévoile que la réalisation de la voirie n'a pas été faite selon les règles de l'art. Pour faire face à cette situation, la direction des travaux publics a effectué en 2020 une étude spéciale pour la remise à niveau de ces routes.