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Blida: Distributeurs de billets de banque : les problèmes persistent

par Tahar Mansour

Malgré les assurances des responsables, retirer son argent à partir d'un DAB ou GAB (distributeur de billets), relève toujours de la galère.

La majorité des appareils que nous trouvons un peu partout, sont soit en panne, soit ne sont pas alimentés en billets de banque. La chose est devenue presque «normale» pour les usagers qui, lorsqu'ils tombent sur un GAB qui marche, sont étonnés et, bien sûr, ravis. Cette situation dure depuis plus d'une année et ne semble pas arriver à sa fin. Peut-être un peu à travers la capitale, là où c'est trop visible, les distributeurs fonctionnent, tant bien que mal, mais ailleurs, nous avons plus de chance d'en rencontrer avec un écran noir qu'avec le clignotant vert qui indique que nous pouvons, peut-être, retirer notre salaire. Les raisons sont multiples, allant du mauvais entretien, au laisser-aller des préposés qui ne les alimentent pas en billets de banque, au réseau (?) souvent inopérant. Il y a aussi le comportement agressif de certains citoyens qui, exaspérés de voir ces appareils toujours à l'arrêt, leur donnent des coups de poing, de matraque ou d'autres objets contendants et durs, certains versant du café ou d'autres liquides dans les fentes. Des responsables des bureaux de poste nous ont rapporté qu'ils ont trouvé des pièces de monnaie, du métal, du goudron et autres... Le perdant dans tout cela, c'est le pauvre fonctionnaire ou le retraité qui ne trouve pas où retirer son argent qu'il attend, un mois durant et qui, par la force des choses et des gens, devient... virtuel ! Pour retirer sa paie du guichet d'Algérie Poste, il faut se lever tôt, suivre une chaîne de plus de cent mètres, perdre une demi-journée, si ce n'est plus, avec tous les risques liés à la pandémie et aux voleurs qui rôdent. Pourtant, il y a quelque temps, il n'y avait du monde pour le retrait des retraites que le 20 de chaque mois, au plus le 21, puis tout rentrait dans l'ordre alors que, depuis une année environ, les bureaux de poste sont toujours pleins, les liquidités manquent cruellement et les distributeurs sont toujours en panne.