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Les services de la Sûreté de la wilaya de Tlemcen ont
interpellé 1.191 personnes et traité 809 affaires liées au droit commun au
cours du quatrième trimestre de l'année 2020, selon un communiqué de la cellule
de la communication et des relations publiques de cette institution. Les services
de le Sûreté ont enregistré dans ce cadre 23 affaires d'atteinte à la pudeur
dans lesquelles 39 personnes sont impliquées, 364 affaires criminelles et
pénales avec l'implication de 465 personnes. S'agissant des atteintes
financières, atteintes aux biens publics et aux crimes électroniques, les
services de la police ont traité respectivement 245 affaires dont 341 personnes
impliquées, 155 affaires avec 310 personnes impliquées et 22 affaires
impliquant 36 personnes au cours de la même période. Par ailleurs, près de 165
affaires liées au trafic et à la détention de stupéfiants ont été traitées et
dans lesquelles 290 individus sont impliqués et la saisie de 44, 61 kilogrammes
de résine de cannabis, 0,7 grammes de cocaïne, 4.041 comprimés de psychotropes
et 12 flacons de psychotropes liquides.
Dans son communiqué, la Sûreté de la wilaya de Tlemcen salue le rôle efficace des citoyens en tant que maillon principal dans l'équation sécuritaire. Elle rappelle les numéros vert 1548 et 104 et le numéro de secours 17 mis à la disposition des citoyens pour signaler tous les crimes menaçant leurs biens et leur sécurité et pour prendre en charge toutes les demandes de renseignements en relation directe avec les missions de la police. C'est donc un mouvement perpétuel des services de la Sûreté de wilaya qui mènent une chasse sans fin contre les réseaux criminels. Selon un commissaire divisionnaire, « les réseaux criminels de trafic de stupéfiants génèrent deux types de problèmes pour la société, un problème de sécurité publique et un autre relevant de la santé publique. Par exemple de très nombreux crimes commis et des accidents de la circulation, parfois mortels, sont dus à la consommation de stupéfiants ». En effet, ce phénomène de trafic drogue ne date pas d'hier. Mais aujourd'hui il est plus organisé et mieux structuré. Les contrebandiers et les trafiquants se sont adaptés à de nouvelles mesures afin de contourner l'important dispositif de sécurité et ce, malgré les dizaines de postes de surveillance des douanes et des gardes-frontières érigés le long de la bande frontière et le fossé creusé pour séparer les deux pays frontaliers. Le trafic de stupéfiants demeure très actif et les narcotrafiquants ne semblent nullement découragés par toutes ces mesures exceptionnelles. |
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