|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Les travaux de la dernière
phase du projet d'aménagement de la Maison de la Culture d'Oran, ?Zeddour
Brahim Belkacem', sont en phase d'achèvement. Les derniers travaux concernent
la réhabilitation des mosaïques sur le mur donnant sur la rue Abderrahmane Mira,
a-t-on appris, hier, de sources proches de la wilaya. Les derniers travaux ont
été lancés, il y a plus de trois mois. Ces travaux permettront de livrer cette
structure culturelle, complètement réhabilitée, au courant de ce premier
trimestre. Il s'agit, notamment, de la réalisation de la chaufferie et de la
climatisation centrale, l'électricité et l'installation des sièges, des portes
et des fenêtres par une entreprise nationale spécialisée. Ces travaux
interviennent après l'achèvement de l'opération d'aménagement interne et
externe. L'aménagement a été confié à une entreprise italienne de droit
algérien et suivi par un bureau d'études de Tlemcen désigné par le ministère de
la Culture. Le nouveau projet d'aménagement de l'infrastructure culturelle, appelée
aussi par les Oranais ?Palais de la Culture' et située au centre-ville d'Oran,
consiste à aménager le sous-sol pour les Beaux-arts, les ateliers de sculpture
et de photographie et le hall pour les expositions, en leur donnant un «
nouveau look » après une fermeture de près de 10 ans, a-t-on souligné.
Dans le cadre de cet aménagement, la capacité d'accueil de la salle du 2ème étage de la Maison de la Culture est passée de 250 à 500 places de même, qu'une autre salle pour les séminaires et conférences. Le 3ème étage sera réservé aux bureaux du service des activités culturelles. L'actuel siège de la direction de la Culture accueillera le personnel de la Maison de la Culture, selon la même source. Suite à sa fermeture, la Maison de la Culture ?Zeddour Brahim Belkacem' a fait l'objet de travaux de confortement de la bâtisse, qui se trouvait dans un état de délabrement touchant les fondations, les piliers et la toiture, a-t-on rappelé. En effet après un arrêt de près de trois années, les travaux de réhabilitation de la Maison de la Culture » d'Oran ont été relancés il y a plus de 3 mois. Pour concrétiser ce projet, une enveloppe de 15 milliards de centimes a été dégagée par le ministère de la Culture. Selon nos interlocuteurs, la relance des travaux intervient après les nombreux appels lancés par les artistes et intellectuels d'Oran qui ont, à maintes reprises, organisé des actions de protestation pour inciter les responsables concernés à agir avant que la bâtisse ne s'effondre. La Maison de la Culture a fait l'objet, auparavant, de travaux de renforcement et de réhabilitation touchant, entre autres, les fondations et les plafonds, ce qui a nécessité sa fermeture durant de nombreuses années, après avoir fait l'objet d'infiltrations des eaux fragilisant ses structures. Cette infrastructure a accueilli de nombreux événements culturels et artistiques nationaux et internationaux qui ont grandement contribué à la revalorisation du mouvement culturel et scientifique de la cité. Ces activités ont donné une certaine vitalité au centre-ville et à ses quartiers, en particulier pendant le mois sacré du Ramadan et lors de divers événements nationaux et religieux. Le site constituait aussi un formidable espace pour les jeunes et les Associations pour la pratique de leurs activités dans divers domaines culturels, scientifiques et sociaux. D'ailleurs, malgré le transfert de l'administration de la Maison de la Culture dans des locaux exigus, situés au quartier populaire de Sidi El-Houari, ses responsables ont continué à contribuer, sans relâche, à enrichir la scène culturelle en proposant des manifestations locales et nationales à diverses occasions ainsi que des manifestations culturelles ayant attiré de nombreux intellectuels et un large public. Ces événements ont lieu dans diverses structures culturelles, telles que le Théâtre régional ?Abdelkader Alloula', le Musée national ?Ahmed Zabana' et le Musée d'art moderne et contemporain (Mamo), en plus de divers programmes dans les espaces des établissements universitaires et à caractère social, rappelle-t-on. |
|