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Suite à l'effondrement de leurs habitations: Des sinistrés de Sananès bloquent le Bd de l'ANP

par D. B

Des familles sinistrées du quartier Sananes ont bloqué hier le Boulevard de l'ANP, à la circulation automobile. Les familles ont installé une grande tente au milieu de la route bloquant, à la fois la circulation des voitures et du tramway. Selon les protestataires le « recours à la protestation fait suite à l'effondrement d'une grande partie de leurs habitations suite à des travaux d'excavation dans un chantier mitoyen qui a provoqué un affaissement. Une dizaine d'habitations ont été touchées par le sinistre. « Toutes les familles sont à la rue depuis samedi. Une grande partie de nos habitations s'est effondrée. Nous ne pouvons pas y retourner », assure une vieille dame. Sur place nous avons pu constater les dégâts importants causés aux habitations. Le spectre de la mort est omniprésent, vu l'ampleur du désastre. Des objets personnels, des vêtements, du mobilier et autres objets étaient sous les décombres. Ils ont presque tout perdu ! C'est le cas de ce quinquagénaire qui, encore sous le choc, rôdait autour de sa maison en ruine. Les familles sinistrées assurent qu'outre leurs maisons, un immeuble mitoyen de plusieurs étages, menace de s'effondrer à tout moment. Les protestataires ont lancé un appel au wali d'Oran pour les reloger en toute urgence. Il y a lieu de signaler que ces mêmes familles avaient bloqué dans l'après-midi ce même axe routier pour inciter les responsables locaux à se pencher sur leur cas. « Nous ne quitterons les lieux qu'après avoir reçu des assurances quant à la prise en charge de notre cas « affirment les contestataires. La fermeture d'une partie de cet axe, très fréquenté, a obligé les services de police à dévier les automobilistes vers d'autres artères ce qui a créé de nombreux embouteillages. « Nous avons été recensés à maintes reprises par la commission et depuis ils nous ont classés dans la catégorie rouge des immeuble en danger. Des promesses nous ont été faites pour notre relogement mais en vain, ajoutent-ils. En échappant de justesse à la mort, les sinistrés ont lancé, hier, un appel pressant au wali d'Oran pour que des mesures urgentes soient prises pour les reloger. Nous n'avons pas où aller et nous attendons l'aide de la wilaya pour nous éviter le pire.