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Ilot 228 A Haï Kara : Un terrain non bâti transformé en décharge sauvage

par J. Boukraa

Pour l'énième fois les habitants du district 087 îlot 228 à Haï ?Houari Boumediene', ex Kara 2, dans la commune d'Es Sénia, lancent un appel aux autorités locales pour intervenir et trouver une solution au problème d'une assiette de terrain transformée en décharge sauvage, depuis plusieurs années. Dans une lettre accompagnée d'une pétition signée par un groupe d'habitants, dont nous détenons une copie, ces derniers affirment, «que l'assiette qui devait servir pour la construction de logements est devenue un véritable dépotoir. Ce projet a été abandonné depuis 1989. Le lot de terrain envahi par les herbes sauvages, est devenu un dépotoir à ciel ouvert, puisque des riverains peu scrupuleux y déversent leurs ordures ménagères. L'endroit est devenu aussi un lieu privilégie des délinquants et des chiens errants. Ce qui menace la sécurité et la quiétude des riverains ». Les signataires affirment que « plusieurs correspondances ont été adressées aux services de la commune, depuis plus d'une décennie mais rien n'a été fait à ce jour. Ce laisser-aller pénalise l'environnement, au grand dam, des riverains, car depuis 1989, l'endroit s'est transformé en terrain vague où ordures et détritus s'amoncellent. Les odeurs nauséabondes qui se dégagent des tas d'ordures, à longueur de journée, engendrent des désagréments aux habitants, notamment en période des grandes chaleurs».

Ils proposent l'installation de grilles qui protégeaient l'accès du site ou la construction d'un mur de clôture. Par le biais de cette lettre les représentants des riverains qui se sont déplacés à notre rédaction sollicitent les autorités locales, pour intervenir et régler ce problème qui empoisonne leur quotidien. Il faut signaler que le cas de Hai Kara n'est pas unique. Dans plusieurs quartiers de la ville, des lots de terrains ont été octroyés à des particuliers depuis plusieurs années mais sont toujours à l'abandon, notamment à Ain El Beida où de nombreux habitants ont dénoncé la transformation de ces terrains en décharges à ciel ouvert.