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Route de la Corniche supérieure: L'installation de l'éclairage public, à partir du mois prochain

par Rachid Boutlelis

Dans la matinée du jeudi, des travaux de nettoiement des points d'ancrage des poteaux de l'éclairage public, sur la route de la Corniche supérieure, avaient été entamés, a-t-on constaté sur place. De nombreux agents s'affairaient à remettre en l'état ces points d'ancrage, en enlevant tous les débris qui les obstruaient et en procédant à la remise en place des gaines en plastique qui protègent les câbles électriques.

Selon des sources proches de la commune d'Ain El Turck, le chantier du non moins attendu projet d'installation de l'éclairage public sera lancé, au courant du mois prochain. Les travaux, déjà achevés de l'installation des câbles, ont été entamés à partir du rond-point du lieu-dit ?Ain Khedija' pour s'achever à la bretelle desservant la municipalité de Bousfer et le chef-lieu de la daïra. La seconde phase consiste en l'installation des candélabres sur le terre-plein séparant les doubles voies. Des espaces entre les murettes de séparation, ont été laissés pour permettre d'installer les poteaux électriques.

Il importe de noter que depuis son inauguration au début de l'année 2012, par l'ex-wali d'Oran Boudiaf Abdelmalak, la route de la Corniche supérieure, baptisée ?l'axe de la mort', en référence au funeste décompte de personnes y ayant perdu la vie, a défrayé les annales à la faveur d'une insolente indifférence des uns et des autres. Sans offusquer quiconque, ni encore moins tarauder les consciences, cette route constituée, essentiellement, de virages à épingle à cheveux, a été réceptionnée, toute honte bue, après un aménagement, qui a coûté la bagatelle de près de 200 milliards de centimes, avenant y compris, sans pour cela qu'elle soit complètement achevée et ce, au grand détriment des automobilistes. En effet, un éventail sordide qui s'identifie pêle-mêle à travers notamment, l'absence de l'éclairage public, de murettes de protection conformes aux normes universelles et de bandes d'arrêt d'urgence, est à l'origine du climat sinistrement délétère, prévalant sur cet axe routier serpentant au pied du mont Murdjadjo et dont la chaussée s'est piètrement dégradée en plusieurs points, dévoilant au grand jour ainsi que les multiples criardes imperfections des travaux. Toujours est-il que des travaux d'installation de l'éclairage public vont être, enfin, entamés, un peu plus de 7 années après l'inauguration de cette, non moins tristement célèbre, route, au niveau de la sortie de l'échangeur, sur le territoire de la municipalité de Mers El Kébir et devront continuer, en principe jusqu'à la bretelle desservant la commune de Bousfer et le chef-lieu de la daïra d'Aïn El Turck. Il importe de rappeler dans ce contexte qu'un apport de 6,6 milliards a été dégagé d'une manne d'argent dont a bénéficié la daïra d'Aïn El Turck, dans le cadre du Plan communal de développement, PCD, de l'année 2015 et ce, pour l'installation de candélabres. Il s'agissait de poteaux électriques qui devraient être installés sur les 2 bas-côtés de cette route, sur une distance de 8 km, entre la commune de Mers El Kébir et le chef-lieu de ladite daïra.