C'est l'inquiétude chez les transporteurs en commun et les chauffeurs de taxis. Sur les 27.500 opérateurs du Transport que compte la wilaya d'Oran, 25% n'ont pas encore perçu leur prime de 3.0000 DA, fixée par les pouvoirs publics pour les venir en aide, à la suite de la pandémie, a indiqué, hier, M. Bachir président du bureau local de l'Organisation nationale des transporteurs algériens (ONTA).

Un véritable calvaire pour les chauffeurs de taxis et également pour les transporteurs de bus qui depuis des mois multiplient les démarches afin d'obtenir leurs dus. Ils sont, en effet, nombreux ceux qui ont dénoncé le fait de ne pas avoir encore perçu cette prime octroyée au niveau national par le gouvernement.

Le Collectif dit remplir les conditions et avoir déposé le formulaire à la direction des Transports. En s'interrogeant hier, sur le retard enregistré dans le versement de cette prime, le Collectif a lancé un appel pressant aux pouvoirs publics pour se pencher sur le dossier et régulariser la situation de ceux qui attendent toujours cette aide. Ils rappellent les charges auxquelles ils sont confrontés et les conséquences engendrées par l'arrêt des activités de 3 mois.

Par ailleurs, un appel pressant est également lancé pour lever la mesure d'interdiction pour le transport inter-wilayas. Les opérateurs activant dans l'inter-wilayas dénoncent la détérioration de leurs conditions de vie puisque depuis 6 mois, ils n'ont eu aucune entrée d'argent et ceci s'est répercuté sur le quotidien de centaines, voire des milliers de familles qui n'arrivent plus à joindre les deux bouts. Ils demandent la reprise de leur activité, afin de subvenir aux besoins de leurs familles et faire face aux charges dont les factures d'électricité, d'eau et autres. Avec la reprise de l'activité, la corporation pourra, enfin, voir le bout du tunnel et sortir la tête de l'eau après un arrêt de 6 mois dû à la pandémie.