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Place Vassas à Aïn El Turck: Un point noir de la circulation automobile à éradiquer

par Rachid Boutlelis

Face à l'anarchie qui caractérise la circulation automobile au niveau de la place Vassas en plein centre d'Aïn El Turck, un énième appel a été lancé hier par des habitants ainsi que les commerçants de cette place et ses abords immédiats au même titre que ceux de sa transversale, la rue de la Cave, aux responsables de la daïra et de la commune d'Aïn El Turck pour la délocalisation de la station de taxis et des transports de la place Vassas. Selon les habitants qui se sont rapprochés du Quotidien d'Oran, le stationnement des taxis et des bus desservant Oran et d'autres communes de la corniche est à l'origine de l'anarchie en termes de circulation routière prévalant dans sur ces lieux. Nos interlocuteurs ont fait remarquer qu'ils «ont plusieurs fois adressé vainement des requêtes aux responsables concernés pour mettre un terme à ce désordre qui ne dit pas son nom».

En effet, selon le constat établi sur les lieux, une déplorable anarchie règne quotidiennement en maître au niveau de cette esplanade et ses alentours et qui prend une ampleur démesurée durant la saison estivale. Toutes sortes de véhicules de transport public, en plus des taxieurs autorisés et/ou clandestins contribuent allègrement à ce désordre qui suscite également le courroux des automobilistes et les piétons de passage au niveau de cette place, zone incontournable pour accéder au centre de la principale commune de ladite daïra d'Aïn El Turck. Un peu plus de quatre ans plutôt, les habitants de cette commune, notamment ceux demeurant dans les alentours de cette esplanade, qui sont durement confrontés à cette déplorable situation, ont poussé un grand ouf de soulagement et ce, en apprenant qu'une station urbaine de transport public sera incessamment réalisée dans leur lieu de résidence. La réalisation de ce projet, qui a été favorablement accueillie par la population, était en fait synonyme de la fin d'un long calvaire plus particulièrement les automobilistes qui sont dans l'obligation d'emprunter quotidiennement les rues transversales à cette place où les embouteillages monstres constituent l'essentiel de l'ambiance. Il s'agissait en fait d'un projet accordé à l'époque par la wilaya d'Oran, après proposition de la daïra d'Aïn El Turck, pour la réalisation d'une station urbaine de transport public sur une superficie, choisie et retenue au préalable, s'étendant sur un peu plus d'un hectare, longeant le CW 84, qui traverse le quartier Bensmir, dans la commune d'Aïn El Turck. Un apport d'un montant de 15 milliards de centimes a été estimé pour financer les travaux de cette station urbaine de transport public qui devaient être lancés à cette époque. Cependant, la population, déçue au plus haut point, s'interroge aujourd'hui, quatre ans après, sur les raisons qui ont motivé le renvoi de ce projet aux oubliettes.