Pour
parer aux inondations à répétitions des artères de la partie basse d'Aïn El Turck, une nouvelle
opération d'installation d'une centaine d'avaloirs, a été programmée par la
commune, indique une source proche de l'Apc. Cette
initiative vise notamment à éradiquer les inondations et autres envasements des
chaussées des rues de cette zone, qui sont à l'origine d'un éventail de
désagréments et autres contraintes dont sont durement confrontés les habitants,
durant la saison des pluies. En effet, les averses ont, à chaque fois, mis en
avant l'urgence d'une opération de réhabilitation des avaloirs à même de mettre
un terme au sordide problème de l'évacuation des eaux pluviales, véritable
cauchemar pour ces habitants plus particulièrement. Il est utile de signaler
que la partie basse des localités jalonnant la municipalité d'Aïn El Turck, a subi les plus
grosses contraintes et autres désagréments, lors des dernières intempéries avec
le déferlement des eaux pluviales en furie, à partir des hauteurs. La force de
la nature a également mis à nu les nombreuses carences en matière d'urbanisme.
En effet, les extensions et les constructions illicites, au bord de la mer,
comme à titre d'exemple le bidonville qui s'étend de la localité côtière de
Paradis Plage à celle de Claire Fontaine, ont été les plus touchés par l'envahissement
des eaux. Les occupants des masures érigées sommairement et constituant cet
immense bidonville, ont été durement confrontés et ce, au même titre que ceux
qui ont élu domicile dans les garages à bateau. Selon nos sources, la
Protection civile, qui n'a signalé, fort heureusement, aucun incident majeur,
n'a cependant pas chômé lors des dernières dégradations des conditions
météorologiques. Les motos-pompes ont été nécessaires, dans la plupart des
interventions des agents pompiers pour l'évacuation des eaux de l'intérieur des
habitations, indiquent encore nos sources. Il faut noter aussi que l'absence
d'un suivi rigoureux et régulier, pour tenter de parer aux désagréments causés
par les intempéries, et à chaque hiver mis à nu, dans le chef-lieu à l'instar
des trois autres municipalités, que compte la daïra d'Aïn
El-Turck. Ce piteux constat est relevé sur les axes
routiers, les venelles, les espaces publics ainsi que certaines superficies
occupées par des chantiers en somnolence, qui se transforment rapidement en
bourbiers à la faveur des averses. L'obstruction de la grande majorité des
avaloirs contribue, largement, à la formation de véritables mares d'eaux
pluviales, notamment aux ronds-points, bloquant ainsi carrément la circulation
automobile et piétonnière dans presque toutes les zones essaimées à travers
cette contrée côtière. La partie basse de la municipalité d'Aïn
El Turck où est répertorié l'essentiel de l'habitat
précaire est la plus durement touchée par les averses.