Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Reliant les deux cités AADL d'Es-Senia: Le projet de la passerelle sur le 4ème périphérique en phase d'achèvement

par D. B.

Les travaux de réalisation d'une passerelle reliant les deux cités AADL d'Es Senia sur le 4ème périphérique, sont en phase d'achèvement, a-t-on constaté sur place, hier. En effet les travaux des deux escaliers sur les deux bords de la double voie ont été achevés et la structure métallique complète et fin-prête pour la pose. Selon des sources proches de la commune d'Es-Senia, le projet sera livré dans les tout prochains jours. Le chantier de la passerelle, qui devra relier les deux cités location-vente de l'Ouest de la ville (2.700 logements AADL à Aïn El Beida et 2.500 logements d'Es Senia), qui était à l'arrêt en raison de contraintes techniques a été relancé, il y a plus de 3 mois.

Selon des sources de la wilaya d'Oran les travaux d'excavation qui étaient suspendus en raison de l'existence de câbles électriques sur les lieux choisis pour la pose des fondations, ont été achevés.

Ce projet a été confié à une société de Génie civil, dont le siège se trouve à Oran, pour un montant de plus de 48 millions de DA.

Cette société dispose d'un délai de mois pour la concrétisation de ce projet qui devra soulager notamment les habitants de la cité 2.700 logements location-vente à Aïn El Beida.

Les habitants de cette cité doivent traverser, quotidiennement, au péril de leurs vies le 4ème bd périphérique pour faire des courses ou prendre le bus. La réalisation de cette passerelle est devenue vitale pour permettre aux piétons d'enjamber, en toute sécurité, le 4ème bd périphérique. Des dizaines de citoyens sont contraints de traverser cette route, dans leurs déplacements.

Les riverains n'arrêtent pas de s'inquiéter sur le danger permanent que représente cet axe routier pour leurs enfants, les personnes âgées et les handicapés notamment. Le risque d'être fauché par une voiture est réel. Ceux qui risquent la traversée de cette route n'ont d'autre choix que de courir pour échapper à la folle course des voitures et des poids lourds. Sur cet axe, les poids lourds et autres engins de travaux publics sèment la terreur causant régulièrement des dégâts matériels et parfois fauchant la vie aux usagers de la route. Très fréquenté par les poids lourds, le 4ème boulevard périphérique reliant Canastel à Oran Ouest, et plus exactement l'axe reliant Aïn El Beida à Misserghine, continue de faire des victimes. Depuis son ouverture à la circulation, des dizaines d'accidents ayant fait plusieurs morts et des dizaines de blessés se sont produits sur cette route. L'axe en question est considéré comme l'un des grands points noirs de la circulation routière, au vu de la fréquence des accidents mortels recensés sur cette voie. Avec la réalisation de près de 5.000 logements AADL répartis entre Aïn El Beida et la cité des 200 logements, les familles qui ont bénéficié de logements dans ces deux cités sont confrontés quotidiennement à un danger mortel en tentant de traverser la route. Les riverains et les piétons qui empruntent cette route ont, à maintes reprises, revendiqué la construction d'une passerelle. Cet ouvrage devrait, un tant soit peu, leur éviter des dangers quasi mortels rencontrés quotidiennement et à tout moment sur cette route. « Des piétons sont renversés régulièrement par des chauffards qui sèment la terreur en roulant à tombeau ouvert. Nos enfants sont contraints de traverser tous les jours cette route où il n'existe ni passerelle, ni passage piétons, ni dos-d'âne pour ralentir la circulation. Depuis la remise des clefs des appartements de cette cité, nous vivons la peur au ventre, au quotidien.

Nous traversons chaque jour cette route composée de deux voies rapides où le risque d'accident nous guette en permanence. A maintes reprises des habitants qui tentent «l'aventure» sont fauchés par des véhicules roulant à vive allure. Nous voulons des ralentisseurs pour obliger les fous du volant à ralentir la vitesse. Nous réclamons aussi la réalisation d'une passerelle.», affirme le délégué des habitants.