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En l'absence de transport inter-wilayas: Le calvaire des enseignants et des étudiants

par K. Assia

Des dizaines d'enseignants et d'étudiants universitaires ont lancé, hier, un appel pressant aux pouvoirs publics pour rouvrir le transport inter-wilayas et mettre un terme à l'anarchie qui sévit à présent. Avec la rentrée sociale, des étudiants universitaires et également des enseignants peinent à se déplacer hors d'Oran et sont confrontés au diktat des chauffeurs clandestins qui pratiquent des prix hors de portée. Hier et selon un groupe d'étudiants et d'enseignants qui s'est déplacé au siège de notre rédaction, on saura qu'en l'absence de bus de transport en commun et aussi de taxis inter-wilayas, la situation ne cesse de s'aggraver. Pour se déplacer à Alger, un étudiant s'est vu débourser la somme de 5.000 DA alors qu'un enseignant de Relizane appelé à préparer les révisions et les examens du BAC, à Oran, a dû débourser une somme de 4000 DA, en aller et retour. La station des taxis inter-wilayas de l'USTO est devenue désormais une station de chauffeurs clandestins au grand dam des usagers. Contacté à ce sujet, le coordinateur régional de l'UNAT à Oran M. Chik Amar a confirmé, pour sa part, que des centaines de plaintes sont déposées à présent, auprès du syndicat pour dénoncer ces pratiques et surtout pour réclamer la reprise de l'activité du transport inter-wilayas. Ce sont surtout des enseignants et des professeurs qui sont appelés à assurer les examens du BAC et du BEM ainsi que des étudiants qui doivent venir à Oran et d'autres qui sont inscrits dans d'autres universités du pays. Ces préoccupations sont soulevées, selon M. Chikh, au niveau national et le bureau national de l'UNAT avait décidé d'observer, hier, une grève nationale pour faire part de ses doléances qui s'articulent principalement au tour de la reprise du service pour les transporteurs et les chauffeurs de taxis inter-wilayas.

Le syndicat a dû reporter, selon notre interlocuteur, son mouvement de protestation à une date ultérieure et ce pour ne pas pénaliser les élèves et le corps enseignant, lors des examens. L'UNAT réclame la levée de cette mesure d'interdiction qui désormais pénalise professionnels et citoyens et dénonce, également, l'autre mesure qui interdit le transport pour les bus en commun, durant le week-end. Une rencontre a été tenue cette semaine au ministère des Transports et a regroupé le SG du bureau national de l'UNAT et le directeur central où plusieurs préoccupations ont été passées en revue.