La localité d'El Hassi, à l'ouest d'Oran, ne semble pas se défaire de sa situation d'éternel chantier de sitôt. Les problèmes d'urbanisme ou d'amélioration du cadre de vie du citoyen ne cessent de se répéter et s'étaler dans le temps. Cette situation lui vaut pleinement le statut de zone d'ombre dont le président de la République combat ardemment et en mettant à disposition des responsables locaux toutes les ressources nécessaires.

Cette fois, les riverains et les usagers d'une partie de la route qui va du centre anti-cancer vers l'intersection près de la caserne de police (CNS) se plaignent du manque flagrant d'éclairage public. Les poteaux sont bien là, mais le noir est total, attestent les photos prises en début de semaine. Selon les riverains qui empruntent ce tronçon pour rallier leurs domiciles, c'est un cauchemar quotidien. Il faut redoubler de vigilance pour éviter d'avoir un accident. Cette portion de route est très fréquentée par des colporteurs d'eau qui utilisent des tracteurs agricoles dépourvus de toute signalisation, elle est également un point de passage de beaucoup d'animaux errants qui provoquent des dégâts matériels conséquents s'ils sont percutés et surtout de part et d'autre de la route des conducteurs peu soucieux d'autrui utilisent carrément leurs lumières fortes, phare, pour se frayer un chemin dans le noir, au lieu des feux de croisement. Pour Abdelkrim, un habitant du quartier, la situation empire en hiver lorsqu'il pleut.

On ne plus distinguer la route ou ce qui se trouve. On n'en peut plus, il faut que les autorités locales nous trouvent une solution. On est vraiment dans une zone d'ombre et le Président a instruit les responsables de nous améliorer notre cadre de vie. En effet, le problème de l'éclairage public dans la wilaya d'Oran persiste toujours et ce malgré les maintes reprises où ce problème a été signalé par les concernés dans différentes communes, cités et quartiers. En plus des principales artères de la ville, le problème de la défaillance de l'éclairage public qui se pose au niveau de plusieurs quartiers de la commune. Il faut dire que cette situation a fait l'objet de plusieurs plaintes de citoyens dont les ruelles et accès sont plongés dans le noir, laissant place à l'insécurité qui a contribué à la prolifération des actes de vols et agressions. L'éclairage public et le garant de la sécurité publique, de l'amélioration du cadre de vie des habitants. C'est aussi un moyen pour la ville de se donner une image dynamique. Malheureusement, nombre de communes sont des «villes mortes» à la tombée de la nuit en raison de l'absence ou de l'insuffisance de l'éclairage. Aussi, dans certains endroits, l'éclairage public est un véritable gouffre financier pour les communes. La facture de l'éclairage public des collectivités locales, de toute la wilaya, se chiffre en millions de dinars.