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Aïn El Turck: Vers la réalisation de plus de 200 avaloirs sur la partie basse

par Rachid Boutlelis

  Pour parer aux inondations à répétition des artères de la partie basse d'Aïn El Turck, une opération d'installation de plus de 200 avaloirs a été programmée par la commune d'Aïn El Turck, indique une source proche de l'APC. Les travaux qui devaient être lancés il y à quelques mois ont été suspendus à cause de la pandémie, ajoutent les mêmes sources. Cette initiative vise notamment à éradiquer les inondations et autres envasements des chaussées des rues de cette zone, qui sont à l'origine d'un éventail de désagréments et autres contraintes dont sont durement confrontés les habitants durant la saison des pluies. En effet, les averses ont à chaque fois mis en avant l'urgence d'une opération de réhabilitation des avaloirs à même de mettre un terme au sordide problème de l'évacuation des eaux pluviales, véritable cauchemar pour ces habitants plus particulièrement. Un grand nombre d'entre eux a exprimé au Quotidien d'Oran son vif désappointement à ce propos en soulignant « que les réseaux d'évacuation d'eaux pluviales et le déplorable état des chaussées dans notre lieu de résidence nécessitent grandement et en urgence des opérations de restauration afin d'éviter les inondations dans nos maisons au moindre crachin ». Il est utile de signaler que la partie basse des localités jalonnant la municipalité d'Aïn El Turck a subi les plus grosses contraintes et autres désagréments lors des dernières intempéries avec le déferlement des eaux pluviales en furie à partir des hauteurs. La force de la nature a également mis à nu les nombreuses carences en matière d'urbanisme. En effet, les extensions et les constructions illicites au bord de la mer, comme à titre d'exemple le bidonville qui s'étend de la localité côtière de Paradis-Plage jusqu'à celle de Claire Fontaine, ont été les plus touchées par l'envahissement des eaux. Les occupants des masures érigées sommairement et constituant cet immense bidonville ont été durement confrontés et ce, au même titre que ceux qui ont élu domicile dans les garages à bateau. Selon nos sources, la protection civile, qui n'a signalé fort heureusement aucun incident majeur, n'a cependant pas chômé lors des dernières dégradations des conditions météorologiques. Les motopompes ont été nécessaires dans la plupart des interventions des agents de la protection civile pour l'évacuation des eaux de l'intérieur des habitations, indiquent encore nos sources. Il faut noter aussi que l'absence d'un suivi rigoureux et régulier, pour tenter de parer aux désagréments causés par les intempéries, et à chaque hiver mis à nu dans le chef-lieu, à l'instar des trois autres municipalités que compte la daïra d'Aïn El Turck. Ce piteux constat est relevé sur les axes routiers, les venelles, les espaces publics ainsi que certaines superficies occupées par des chantiers en somnolence, qui se transforment rapidement en bourbiers à la faveur des averses. L'obstruction de la grande majorité des avaloirs contribue largement à la formation de véritables mares d'eaux pluviales, notamment au niveau des ronds-points, bloquant ainsi carrément la circulation automobile et piétonnière dans presque toutes les zones essaimées à travers cette contrée côtière. La partie basse de la municipalité d'Aïn El Turck où est répertorié l'essentiel de l'habitat précaire est la plus durement touchée par les averses. Il importe de signaler que les dernières averses, accompagnées de rafales de vent, avaient suscité la peur parmi les familles domiciliées au niveau de la partie basse de la municipalité d'Aïn El Turck et les occupants des bidonvilles, essaimés à travers cette zone. En effet, selon des sources concordantes, des effondrements et des inondations ont été signalés dans cette zone et dans les bidonvilles, qui longent la façade maritime de la localité de Claire Fontaine et celle de Paradis-Plage. Les déblais, provenant des chantiers de construction et/ou d'aménagements d'habitations, entassés sur les trottoirs et sur la voie publique, ayant été emportés par les eaux, ont aussi causé des obstructions dans les rues et les boulevards du chef-lieu au même titre que les trois autres communes de cette daïra.