Un simple sondage dans la rue fait constater que plus
de la moitié des passants ne portent pas de masques de prévention sanitaire.
Peu importe les explications des uns et des autres, des mobiles avancés,
notamment pas de bavettes ou leur prix élévé, les
gens, par négligence coupables, prennent tous les risques et bravent les
dangers de la contamination. Ceci est l'avis autorisé des professionnels de la
santé. Le masque demeure, pour le moment, comme barrière protectrice contre la
propagation du coronavirus, en sus de la distanciation sociale, elle aussi peu
suivie par certains citoyens. La circulation automobile des grands jours est de
retour, sous une chaleur digne d'un mois de juin. Comme libérés du lourd
fardeau du confinement exceptionnel, imposé durant les deux jours de l'Aïd, les
gens se donnent à cœur joie, en envahissant les rues et places publiques et ce,
en dépit de la fermeture de la plupart des commerces, des surfaces commerciales
d'alimentation générale.
Au moment où des mesures d'allégrement graduel du
confinement se profilent à l'horizon, pour des raisons évidentes, économiques
et sociales, la question est, alors, de savoir comment se fera le déconfinement, avec un minimum de risques de contamination,
lorsqu'on n'arrive pas à se soumettre aux strictes règles de prévention, le
port du masque entre autres ? Quelle sera la réaction des pouvoirs publics, en
conséquence, si toutefois, les mesures de prévention sanitaire restent bafouées
par la majorité des gens ? Enfin, signalons un bon signe observé chez
l'opérateur de la téléphonie mobile ?Mobilis', où
l'on constate que le port du masque obligatoire est exigé pour les clients et
le personnel. Un exemple à suivre par tous.