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Les F et les E4 ou la théorie du 100ème singe (1ère partie)

par Mimi Massiva

  «Voudriez-vous, je vous prie, me dire, demande...Alice, pourquoi vous peignez les roses que voici ?» Le Cinq et le Sept...regardent le Deux. Ce dernier, à voix basse, ... : «...voyez-vous, mademoiselle, le fait est que ce rosier-ci eût dû être un rosier... de roses rouges et que nous avons planté là, par erreur, un rosier blanc... si la Reine venait à s'en apercevoir, nous serions tous assurés d'avoir la tête tranchée...» (Alice au pays des merveilles, Lewis Carroll)

Du pays des merveilles au pays des amnésies, des points d'interrogation à l'infini jusqu'à la finitude d'une tête qui se résume au grain de riz d'une puce en attente de sa 5G. Terreur des Français, pire que le virus de Wuhan. Et les mauvaises langues qui ont échappé à l?inquisiteur/messie, nous disent, qu'il vaut mieux craindre la première que le second. Au moment où leurs ex colonisés, les Algériens, malgré le Hirak, restent zen. Se demandent même s'ils ont, question internet, dépassé la 0G. Qu'importe, si le monde s'écroulait, en supposant qu'il tienne encore debout, le Terminator est tout trouvé : le virus couronné. Pour le moment, ce dernier, ne terrasse que les vieux déjà malades, sauf en Chine et à Wuhan. Ville prédestinée, qui fait jaillir en quelques jours un hôpital, haute sécurité, en inaugurant dans la foulée, la G5. Une sorte de barbecue pour les neurones, avertissent des scientifiques (Youtube). Seuls les Suisses avaient voté l'interdiction avant l'apparition du virus.

Ou du moins, y ont cru en oubliant qu'ils avaient déjà voté la supériorité du droit international sur le national... C'est compliqué d'écrire quand on patauge sur des sables mouvants. Y compris sur un sujet aussi basique que la bouffe. Par exemple, sur Netflix, il y a deux documentaires captivants sur une alimentation saine. Des experts attitrés, des enquêtes fiables, des laboratoires réputés, des témoins honnêtes, des présentateurs au-dessus de la mêlée etc. Le premier nous conseille de protéger notre santé en mangeant de la viande, de la graisse et des produits laitiers. Le second, à compétence égale, jure le contraire et en sus, affirme que ces aliments sont des poisons. Le sage dira que la réponse est au milieu. C'est exact, sauf pour la santé. En ajoutant la mort et les impôts, dixit Ghislaine Lanctôt, auteur de La mafia médicale)... L'ONU a raison : le 21e sera celui de la folie ou ne sera pas. Dans un monde où l'existence même d'une reine renvoie aux petits hommes verts de Mars. Une planète qu'on exhibe du grenier à chaque fois qu'on veut faire de la Pub pour la NASA ou faire planer la masse enracinée dans sa grotte. Faut-il tuer le messager, se demandait, à son époque, Platon.

De l'obscurité sécurisante à la lumière assassine, que choisir ? «Ils ont osé !», dirait le poète du fond de sa tombe. Arracher les roses, enterrer le printemps et esquinter les plus gênants dans leur utile inutilité : les femmes et les enfants... De nos jours, c'est Disney qui conseille Machiavel. Le peuple n'a plus peur d'être opprimé, mais d'être privé de spectacle... Que serait la contestation de la rue sans la Toile ? Une toile qu'allume et éteint, à sa guise, le système «à dégager» comme le robinet d'eau ou l'ampoule du frigo. Souvenons-nous comment d'un clic, le système-leurre, mais bien protégé par le Système mondial, stoppe les fuites au bac. Il faudrait que le Hirak trouve un protecteur mondial lui-aussi, c'est-à-dire un monde parallèle. Pas évident au moment où des Américains partagent la nourriture de leurs poissons pour ne pas crever de faim.

Et d'autres avouent n'avoir pas assez d'argent pour le test au coronavirus. À se demander qu'est-ce qu'ils attendent ces Yankees pour pendre leur Oncle Sam, en appliquant les lois de Nuremberg, comme le suggère, un célèbre auteur (Chomsky ?)... «La réalité du monde mondialisé consiste en une succession d'îlots, de prospérité et de richesse, flottant dans un océan de peuples à l'agonie.»(Jean Ziegler) Du temps où ils roulaient à vélo et ne possédaient pas de frigo encore moins de Coca-Cola, les Chinois croyaient, sans perdre leur rire, que le poisson commence à pourrir par la tête... En 2000, les résultats d'une enquête, menée dès les années 70 sur des milliers de familles américaines au sujet de l'impact de la télévision, révélèrent qu'elle avait détruit les liens familiaux et causé le stress. (Bernard Stiegler) Déjà ?! Dans un monde normal, cela aurait dû provoquer un débat planétaire et une remise en question de la «Reine du foyer».

Non, la calamité en profita pour déclencher son Bigbang : 24h sur 24h, 7 jours sur 7 et des milliers de chaînes notamment dans le monde arabe avec l'avènement de l'Internet qui est tout sauf net. «C'est une attitude qui commence à être familière. Toutes les fois que les peuples manifestent d'une façon ou d'une autre, leur désaccord ou leur méfiance devant le train du monde, ce n'est jamais ce train dont on prend la peine de réexaminer au moins l'allure et la direction, mais c'est le comportement récalcitrant des peuples que l'on incrimine. Et finalement... , on conclut qu'il faut aller plus loin et surtout plus vite dans à peu près tous les domaines qui ont provoqué ce comportement si révoltant.» (Philippe Muray, Encore Plus de Plus). À accréditer la thèse de certains «complotistes» qui affirment que nous sommes dirigés par une secte satanique d'extraterrestres quand on voit le contenu des fictions qu'elle véhicule. Un «management de la terreur» réussi. «Les films, le foot, la bière (la malbouffe) formaient tout leur horizon et comblaient leurs esprits. Les garder sous contrôle n'était pas difficile.» (Orwell 1984) Et dire que ce sont les contrôlés qu'on accuse de comploter. Ne complote pas qui veut. Par définition, le but du complot est le pouvoir. Dans la «bible» de Machiavel, le peuple ne craint que de souffrir dans sa chair, il ne rêve ni d'or encore moins de trône. On le voit partout dans les revendications de la rue, qu'elles soient manipulées ou pas à l'origine, aucune représentation, aucun leader, aucune ambition personnelle... D'après le philosophe Francis Cousin, c'est la seule possibilité pour éviter les échecs du passé. Certes, il y a une différence entre le «gentil» Hirak et les «méchants» Gilets jaunes, mais ne réside-t-elle pas dans la nature de la revendication ? Politique pour le premier, économique pour le second. À l'ère où le milliardaire fait l'élu, pas l'inverse. En Algérie, la Régence du dey clandestin et des janissaires bâtards, suit allègrement l?exemple des «frères». L?élu fait le milliardaire et inversement, à Allah va ! Malgré la combine, les vrais maîtres sont aussi insaisissables que des Martiens. Laissons parler ces dieux : «Il y a une guerre des classes, c'est un fait, mais ma classe, la classe des riches, mène cette guerre et nous sommes en train de la gagner.»(Warren Buffet, 1ere fortune us) «... Depuis l'époque des Spartacus... cette conspiration mondiale a connu une croissante constante... a joué un rôle décisif et identifiable dans la Révolution Française ? Elle a été le berceau de tous les mouvements subversifs pendant le 19e.

Et finalement, ce groupe de personnalités extraordinaires du monde secret ... d'Europe et d'Amérique... sont maintenant devenus les maitres incontestables de cet... Empire.» (Churchill, London Press 1922) «Le but des Rockefeller et de leurs alliés est de créer un gouvernement mondial unique combinant le Supercapitalisme et le Communisme sous la même barrière et sous leur contrôle... Est-ce que j'entends par là une conspiration ? Oui, en effet. Je suis convaincu qu'il y a un tel complot d'envergure internationale, en planification depuis plusieurs générations et de manière incroyablement maléfique.»( Lawrence Patton Mc Donald 1935-1983) «L?individu est handicapé en se retrouvant face à face avec une conspiration si monstrueuse qu'il ne peut croire qu'elle existe.» (J. Edgar Hoover, Directeur du FBI jusqu'à sa mort). On voit que ce n'est pas les alertes qui ont manqué, mais comme le dit si bien le cerveau du FBI, la civilisation a un prix : le handicap. Glissons.

Dans une méga expérience faite sur 200000 os provenant de plusieurs sites archéologiques dans le monde, les savants ne trouvèrent aucune trace de violence à part sur une douzaine dont aucune n'était mortelle. (Youtube, «l'Homme est-il un loup pour l'homme ?) L'Homme des cavernes, le sauvage ne connaissait pas la violence, contrairement à ce qu'on a appris à l'école. Génétiquement bon. L'Homme est devenu un loup pour l?Homme que depuis les «Lumières», les «Ouvertures» c'est-à-dire la mise en esclavage de l'humain. Pauvre loup, incontournable monstre de nos contes d'enfants. C'est dans le tard qu'on s'est aperçu qu'il fallait craindre plus sa malédiction que ses dents. Le désert n'attendait que son éradication pour triompher de la verdure et affamer troupeau et berger. Au point de se demander si le monstre n'est pas le doux mouton qui se laisse gentiment conduire à l'abattoir. Sa laine fut cause des enclôtures entrainant la misère des paysans anglais jusqu'à remplir les bateaux d?esclaves blancs, direction l?Amérique... Les premières traces de violence généralisée furent découvertes à la frontière Soudan-Egypte. Coïncidant avec l?apparition de l'agriculture et de la soumission de la femme. Sans surprise, c'est l'eau qui déclencha la première guerre. Si l'homme était un loup pour l'homme, il n'aurait pas tenu plusieurs centaines de milliers d'années pour ne pas dire des millions. La civilisation actuelle remonte au maximum à 400 ans et déjà, des dizaines de milliers de scientifiques se bousculent pour signer des pétitions, écrire des articles, braver les caméras et passer du mot «effondrement» à celui de chaos.

Rien n'a été épargné : la nourriture du corps, des esprits et l'environnement du vivant. Après l'explosion de la première bombe atomique sur le Japon, Einstein déclara : «Si j'avais su qu'ils feraient ça, je serais devenu cordonnier.» Pourtant c'est lui qui avait écrit une lettre à Roosevelt pour l'exhorter de la construire avant les Allemands. (Une Histoire de Tout ou Presque, Bill Bryson). Pas étonnant que le pauvre pilote finisse chez les fous. Pour se préserver de ces turbulences, rien de mieux que l?apprentissage au berceau et à partir des TV Bébé. Selon le sexe : le petit mâle joue avec des armes et la petite femelle avec une poupée Barbie. L'âge venu, tout évolue, jouet en tête. De nos jours, on ne compte pas moins de 500 jeux virtuels sur le viol et au moins 2 sur celui de la mère ( Sadhguru, Youtube). Sans oublier le sexe à l'école, d'après les recommandations de l'OMS. Heureusement qu'au royaume de la Reine, les Britanniques, déjà éprouvés par la traite des fillettes blanches, le détournement de milliards d'argent public au profit des camps d'entrainement de Ben Laden (Figaro.fr 04/04/2019), vont profiter du Brexit, pour éviter à leurs gosses, l'apprentissage obligatoire de la masturbation à l'école.

Aux USA, premier producteur mondial du porno, une loi interdit de recruter des mineures pour les scènes du X amateur. Dans Netflix docs, des filles, à peine les bougies de leurs 18 ans soufflées, se précipitent pour s'offrir en objet sexuel à la camera pour une «poignée de dollars». Certaines ne manquent ni d'intelligence, ni d'attrait, ni d'affection familiale, ni même de besoin matériel, encore moins de liberté sexuelle. Telles, un papillon, elles foncent vers la lumière pour une incinération publique.

Comme si elles avaient des trous au cerveau ou une puce greffée à leur insu par des Frankenstein invisibles. En Algérie avec plus de secrets, plus de devoirs, moins de liberté, de droits, de savoir, on arrive au même résultat avec des variances. Combien sont-elles à se prostituer pour rien ou pour faire vivre la famille. Une famille où l'homme ne peut plus remplir le couffin encore moins laver l'honneur dans le sang quand il ne sait plus à qui appartient l'un et l'autre. Hier, certains se permettaient l'école privée, un abonnement chez le boucher, la pâtisserie fine du beau coin,... jusqu'aux derniers gadgets de luxe pour leurs bambins. Brusquement, se retrouvant à se poser la question : comment assurer la baguette de pain et le sachet de lait de la journée ? Les deux subventionnés et flirtant avec les maladies du siècle. Une bonne occasion pour réfléchir s'il ne vaut pas mieux affamer les petits que d'en faire la proie du cancer, du diabète, de l'obésité...

Dans «LE Fils du Pauvre, de Feraoun, la faim ne tue pas, au pire elle pousse à l'exil, fait bon ménage avec la santé et la réussite scolaire. Parole des bouddhistes et des cures de famine où les riches occidentaux s'y précipitent pour copier le «Fils du Pauvre». Dans son livre, La Voie du Retour à la Nature, Masanobu Fukuoka, décrit son voyage en Somalie en 1985 : «... Dans la région que je visitai, des centaines de milliers de réfugiés d'Éthiopie vivaient... dans des cabanes à peine plus grandes que de gros nids d'oiseaux... La nourriture dans ces camps consistait en tout et pour tout, de blé reçu des USA, de vieux riz venu du Japon et de macaronis d'Italie. Pas de légumes... juste une poêle, un couteau et une tasse pour toute vaisselle... je n'ai nullement rencontré ce genre de décor pitoyable si souvent montré à la télé, d'enfants affaiblis et malnutris gisant à terre, couverts de mouches.

Au contraire, j'ai découvert des enfants gais, rieurs, à l'œil pétillant, heureux de courir et de jouer.» Pour cet éminent penseur contemporain dans le domaine agricole : «Dieu, la Nature et l'Homme : un seul tout.» 35 ans ont passé, la Somalie a disparu de la carte avec un Dieu, subitement maboul, qui démolit la Nature et l'Homme, avant de disparaitre. Idem pour l'Algérie qui ne subsiste que grâce aux déchets de la Nature : les énergies fossiles. L'un des pays les plus risqués : instabilité politique, manifestations violentes, terrorisme sporadique, incapacités des autoritaires judiciaires et sanitaires, accès limité aux soins spécialisés ainsi qu'aux médicaments de qualité et problème lié à leur stockage.

A suivre