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Discours des «élites» : de la régression «féconde» à une démocratie «stérile» !

par A. Boumezrag*

«La décadence ne peut trouver d'agents que lorsqu'elle porte le masque du progrès» Georges Bernard Shaw

La fin du vingtième siècle a été marquée incontestablement par l'effondrement des idéologies matérialistes (socialisme et capitalisme) et le sursaut des religions monothéistes. L'extrême concentration du pouvoir politique dans le bloc socialiste a suscité le déclin du communisme. L'extrême concentration des richesses à l'intérieur de l'Occident va provoquer la chute du capitalisme. «Le XXIème siècle sera spirituel ou ne le sera pas» disait André Malraux au siècle dernier. Après des siècles d'engourdissement, les peuples arabes reprennent conscience de leur passé glorieux, de leur aliénation présente, et de leurs forces potentielles futures. Les difficultés économiques, le malaise social, l'impasse politique, le règne de l'immoralité ne sont pas étrangers à ce réveil des peuples arabes et musulmans. Ce qui frappe d'emblée l'observateur, c'est la jeunesse des mouvements contestataires dans la quasi-totalité des pays où l'islam est majoritaire. Partout dans le monde les jeunes aspirent à participer plus activement à la gestion des affaires politiques et économiques.

Cependant dans la plupart des pays arabes les systèmes sont sclérosés empêchant le renouvellement des élites et la renaissance des idées. La jeunesse arabe et musulmane ne veut plus d'un Etat comme un legs du colonialisme ou comme un instrument hégémonique occidental. Ce qu'elle désire par-dessus tout c'est d'un Etat de droit ouvert sur le monde fondé sur une morale et animé par des dirigeants honnêtes et compétents élus en toute liberté sur la base d'un programme clair et d'un échéancier précis et sur la base duquel ils seront appelés à être jugés. En Algérie, le nationalisme et le socialisme ont été malmenés par un islam renaissant. Nationalisme et islamisme apparaissent comme des visions diamétralement opposées à l'entité politique qu'est l'Etat. Pourtant l'islam a joué un rôle moteur durant la guerre de libération nationale. Mais les élites «nationalistes» considéraient la religion comme un moyen de mobilisation des masses et non comme une finalité en soi. Il ne faudrait pas non plus omettre de noter la volonté de la puissance coloniale de refouler l'islam dans le domaine privé pour en faire une valeur refuge des déshérités. C'est ainsi qu'après l'indépendance, l'islam devait s'effacer de la vie publique pour permettre la construction de «l'Etat national». C'est pourquoi les mouvements islamistes ont depuis longtemps rejeté le nationalisme comme le capitalisme comme instrument du colonialisme visant à détruire l'unité religieuse de l'islam. Ayant permis de parvenir à l'indépendance et d'amorcer un certain développement l'idéologie nationaliste et socialiste n'a cependant pas apporté le bien-être à tous, ni fourni les éléments constitutifs de l'identité. Le phénomène contestataire contemporain est le produit de toutes les tensions, les traumatismes et les frustrations accumulées durant ces dernières décennies. Les mouvements de protestation traduisent le désarroi d'une population privée d'idéal et de perspectives d'avenir dans un contexte de crise sociale et de contradictions économiques. La désillusion s'ouvre sur l'espérance religieuse. La sobriété est l'idéal de vie qui donne accès à la vie éternelle. Les sociétés traditionnelles n'ont aucun idéal consumériste et ne développent aucune idéologie productiviste. Les secours de la religion paraissent plus accessibles que le consumérisme moderne.

La civilisation occidentale suscite des envies sans les satisfaire. La pauvreté n'est plus vécue comme un échec mais perçue par la plupart par un élan vers Dieu. Dans les sociétés occidentales, dès la fin du XVIIIème siècle, s'est imposée une idée neuve du bonheur immédiat. Ce bonheur se mesure à l'aune des biens consommés sur terre. En contrepartie de ce bonheur matériel s'est développé simultanément une idéologie productiviste où le travail est une valeur sur laquelle se fondent les économies. C'est à partir du moment où la société européenne est parvenue à dégager un surplus agricole lui permettant de libérer une partie de la population active pour asseoir une industrie qu'un pouvoir démocratique a pu émerger. Cette démocratie permet à celui qui fournit du travail de mieux saisir les contreparties de ses efforts tout en se libérant du pouvoir en place. Les régimes autoritaires ont été tenus en échec en Angleterre et en France parce qu'une classe sociale a pu entreprendre le développement industriel qui a fourni un surplus économique indépendamment de L'Etat. Dans les sociétés traditionnelles, l'autosuffisance est l'idéal de vie qui donne accès à la vie éternelle. Il s'agit d'une économie de subsistance qui ne développe aucun surplus à écouler sur le marché. Elle est fondée sur une agriculture aux rendements dérisoires, le surplus vivrier reste faible. La division du travail est élémentaire, répondant à des besoins strictement contenus à l'essentiel.

Le surplus est de peu d'intérêt pour une société dont l'idéal de vie est la sobriété. Avant l'avènement de l'islam, les dirigeants arabes étaient soit des chefs de tribus, soit des chefs de clans jouissant de la même autorité que les rois et une obéissance totale leur étaient due en temps de guerre comme en temps de paix. Les arabes avaient avec leurs parents ainsi qu'avec leur clan des relations profondes, l'esprit de clan était leur raison de vivre ou de mourir. L'esprit de société qui régnait au sein de la tribu était exacerbé par le tribalisme. Les chefs de tribus s'arrogeaient une part considérable du butin. Les tribus arabes furent constamment jalonnées de troubles et de désordres. Les guerres intestines incessantes firent des peuples arabes et musulmans des proies faciles pour des invasions étrangères. C'est l'islam qui a unifié les tribus arabes et c'est sous sa bannière qu'ils se sont libérés du joug colonial.

L'Etat post-colonial est né d'une contradiction externe et non interne (opposition armée contre l'envahisseur étranger et non d'une évolution naturelle d'une société autonome), d'où son autoritarisme foncier. Pour se légitimer aux yeux du peuple, il tente de promouvoir le développement économique, en réalité il étouffe la société civile. Cette vision des choses s'enracine dans la dichotomie société civile - société politique. Elle présente l'Etat comme source d'autoritarisme auxquelles s'opposent les aspirations démocratiques de l'ensemble des citoyens. Plus l'Etat est contre la société, moins il y a production, moins il y a adhésion et plus il y a frustration et humiliation. Or l'humiliation est peu productive économiquement mais remplit un rôle politique majeur pour le maintien au pouvoir de l'équipe dirigeante dans la mesure où elle démontre l'arbitraire qu'elle contient. L'Etat en Algérie n'est pas un Etat au sens moderne car il n'a pas les caractéristiques. Pour la science politique, l'Etat est un système politique lié à un univers culturel et spirituel occidental : la religion catholique et l'histoire du Moyen Age. L'Etat est né de la conjugaison de toutes ces variables qui ont abouti au milieu du XIIIème siècle à la formation d'un Etat embryonnaire centralisé par la confiscation des ressources politico-juridiques dispersées à la périphérie aux mains des seigneurs féodaux, de façon autoritaire. L'Etat va alors défendre cet espace politique par un droit administratif, qui protège ses agents, lesquels sont recrutés sur des critères méritocratiques, formés dans des écoles spécifiques où ils intériorisent les valeurs de l'Etat : l'idéologie de l'intérêt général. Un Etat omniprésent et omnipotent ; il dirige par des lois et des décrets ; 'il s'impose à la société d'en haut. Il oriente la société avec un Droit dont il est le seul maître.

Cette logique centralisatrice s'oppose à la logique clanique et tribale des pays arabes et africains. En imposant donc au cours de la colonisation des institutions dont la logique de fonctionnement était radicalement opposée à celle de la société africaine, le colonisateur préparait en fait la société postcoloniale à l'échec de la modernisation politique. D'autant plus qu'il manque aux institutions de cette dernière société la dimension mythologique, très conscientisée en occident, qui sert à les faire fonctionner. C'est pourquoi, ces institutions ressemblent à des outils rouillés, abandonnés sur le chantier d'une exploitation minière à ciel ouvert, et qui s'avèrent inadaptées pour mettre en œuvre le développement de l'Afrique et du monde arabe.Dans ce contexte, on cherche un recours, un point d'appui, un espoir. Entre les valeurs traditionnelles perdues et les valeurs modernes mal assimilées, les sociétés arabes se recherchent, victimes du paradigme consumériste occidental et les pesanteurs sociologiques du passé. Elles n'arrivent ni à assumer leur passé glorieux ni à se frayer un chemin parmi les nations modernes. Les désillusions du progrès gagnent de plus en plus les esprits. Le refuge dans la religion musulmane apparaît plus plausible que le consumérisme occidental.

Des populations entières se trouvent désemparées, n'ont plus de repère. Les voici, de plus en plus nombreux, au milieu du gué menaçant de s'écrouler, ayant abandonné les acquis de la société traditionnelle sans avoir accédé aux promesses de la société occidentale. Sur les rives des sociétés occidentales, il reste peu de monde. Une minorité de privilégiés a pu traverser physiquement ou matériellement le fleuve sans pour autant être intégré dans la société occidentale et sans pouvoir jouer localement le rôle dynamisant de la bourgeoisie occidentale. Mais l'ensemble des populations est au milieu du gué, se bousculant pour échapper aux tourbillons et aux courants. La frustration s'empare d'un nombre croissant d'individus qui oscillent entre la révolte et le rejet. C'est l'impasse. Le refuge dans la religion musulmane apparaît plus plausible que le consumérisme occidental.

L'Europe, apôtre des droits de l'homme et de la démocratie, défenseur des veuves et des orphelins, le Robin des bois des temps modernes, est-elle disposée à accueillir sur son sol des milliers de jeunes africains et arabes fuyant à bord d'embarcations de fortune, la pauvreté et la dictature, fascinés par le mode de vie virtuel de l'Occident, à la recherche d'une vie meilleure et leur offrir gîtes et couverts à la faveur de la charité chrétienne en attendant leur éventuelle exploitation sélective par le capital usurier ou au contraire va-t-elle ordonner aux dictatures de la rive sud de la méditerranée, qu'elle protège ou qu'elle condamne, de lui servir de garde-côtes, de constituer une ceinture de sécurité à l'émigration dite «clandestine» ?

Aujourd'hui l'Occident, ilot de prospérité dans un océan de misère, semble être au sommet de sa trajectoire historique, il semble dominer le monde qui bon gré mal gré s'est rallié à son modèle de développement, pays socialistes et pays du tiers monde compris. Il n'y a aucune chance que l'ensemble du monde puisse accéder au niveau de vie occidental car il ne s'agit pas d'éradiquer les pauvres mais d'éradiquer la pauvreté pour prétendre s'imposer comme civilisation universelle des droits de l'homme. Les Occidentaux sont-ils prêts à mourir en Asie, en Afrique ou au Moyen Orient pour défendre les droits de l'homme, comme être universel où les droits les plus élémentaires sont bafoués au vu et au su de tout le monde Intérêts mercantiles obligent ? La seule perspective, c'est de croire que l'Occident doive un jour ou l'autre renoncer à ce niveau de vie élevé pour en faire profiter le reste du monde. Ce jour-là marquera à tout jamais le triomphe des valeurs de l'islam. L'islam nous enseigne qu'il ne faut manger que quand on a faim, et quand on se met à table, il ne faut pas manger à satiété.

L'obésité et les maladies métaboliques font des ravages dans le monde d'aujourd'hui. Un Occident qui domine le monde mais n'arrive pas à dominer ses propres pulsions. Un Occident qui nous a appris que «la liberté de l'un commence là où finit la liberté de l'autre». En terre chrétienne, un moine aurait dit : «si ma soutane était en bronze vous entendrez sonner les cloches». Le scandale de la pédophilie au sein de l'église est d'actualité et n'a pas révélé toute son étendue et ni toute sa profondeur. Avec la légalisation du «mariage pour tous», qu'elle est belle la République ! Pourtant, l'Occident ne manque pas d'intelligence, le commun des Occidentaux sait parfaitement qu'aucune femme ne peut remplacer un père, comme aucun homme ne peut remplacer une mère. L'enfant appartient au lit. Le lit est un endroit où se confrontent l'Orient et l'Occident. A qui la faute ? La faute de l'Orient déchu c'est qu'il ne pense plus, celle de l'Occident déchu, c'est qu'il pense trop et mal ; «l'Orient dort sur des vérités, l'Occident vit sur des mensonges». Le lit est un vêtement pour l'homme et un drap pour la femme. L'âge d'or de la civilisation musulmane était l'âge ou les dirigeants arabes ne régnaient pas sur la société mais la guidaient. Une loi «laïque» ne peut contrevenir à l'ordre naturel des choses (mâle et femelle).

Le monde des plantes et des animaux en est l'illustration parfaite. Une famille unie et heureuse implique un père et une mère. L'évidence crève les yeux, mais malheureusement, il reste aveugle. Satan ne dort jamais. Il convient d'abord de «balayer devant sa porte». Aussi, malgré le confort matériel éblouissant et étourdissant, les Occidentaux semblent souffrir d'un vide existentiel incommensurable qui n'est pas prêt d'être résorbé de sitôt. La crise financière vient secouer leurs certitudes et leur bien-être factice. L'intérêt est au centre de la problématique de la crise financière du monde occidental due en partie au surendettement impulsé par la voracité des banques occidentales et l'opacité qui entoure leur gestion. L'intérêt, croit-on savoir, rémunère le temps, or le temps n'est pas un produit marchand mais un don de Dieu tout comme l'air qu'on respire. Si l'air était une marchandise, le monde s'écroulerait aussitôt. Le temps est plus précieux que l'argent. L'argent peut être récupéré mais le temps perdu est irrécupérable. C'est pourquoi l'intérêt (produit financier des banques) fait des ravages tant en Amérique du Nord qu'en Europe alors qu'il est proscrit en islam mais pratiqué par les régimes arabes décadents pour plaire à l'Occident qui sert de refuge à des fonds publics détournés et déposés dans des banques privées productrices d'intérêts usuriers. L'islam fait obligation aux musulmans de verser annuellement un impôt de solidarité calculé sur la base de leurs fortunes acquises licitement mais un impôt qui n'a pas sa contrepartie dans ce monde d'ici-bas mais dans l'au-delà pour celui évidemment qui croit en l'unicité de Dieu et à son envoyé Mohamed (SAW). Evidemment cela dépasse l'entendement couramment admis.

La fin de «l'obésité» en Occident signifiera alors la fin de la faim dans le monde. L'islam nous enseigne de ne manger que quand on a faim et quand on se met à manger, on ne doit pas manger à satiété. Aujourd'hui, quatorze siècles après, de nombreux diététiciens du monde occidental découvrent le bienfondé de cette recommandation prophétique face à des pathologies comme l'anorexie et l'obésité qui atteignent un nombre de plus en plus élevé de patients. De plus, quelle est la religion en dehors de l'islam qui apprend à ses fidèles de manger avec la main droite et d'essuyer ses parties intimes avec la main gauche ? Quand l'Occident parle de droits de l'homme, il faut comprendre les droits de l'homme occidental. Les autres n'ont pas de droits, du moins dans la pratique, ce sont des sous-hommes, des attardés mentaux qui polluent le bonheur terrestre éphémère des sociétés évoluées. Pour s'en convaincre, il suffit d'entendre le vacarme étourdissant des médias européens, quand un des soldats meurt au champ de bataille en terre étrangère à la défense de ses intérêts économiques et le silence assourdissant des gouvernants occidentaux devant les milliers de morts en Afrique ou en Asie pour une guerre qui n'est pas la leur. La comptabilité macabre médiatique est précise et le palmarès revient à celui qui compte le plus de morts. Un monde occidental sans état d'âme gouverné par l'argent dans lequel le profit est devenu un dieu universel pour l'adoration duquel l'être humain est prêt à n'importe quel crime et à n'importe quel mensonge.

Un monde dans lequel les ressources naturelles sont pillées tandis que les habitants qui vivent sur le sol et le sous-sol qui les renferment croupissent dans une misère organisée par des tyrans qui les maintiennent dans l'ignorance des véritables enjeux. Aujourd'hui de plus en plus de jeunes Occidentaux en rupture avec leur société s'interrogent ardemment sur le plan spirituel : Quelle est le sens de l'existence ? Que se passera-t-il après la mort ? Seul l'islam apporte une réponse claire, nette et sans ambiguïtés à ce questionnement. Et l'Occident ne manque ni d'intelligence, ni d'hypocrisie. On ne se repose pas de la religion mais la religion nous repose. Une vie sans religion est une vie sans principe, et une vie sans principe est comme un bateau sans gouvernail, il vogue au gré des vents. Dans ce monde d'ici-bas, il faut s'abaisser devant l'homme (le client, le patron, le banquier) pour ramasser l'argent, par contre, il faut s'élever vers Dieu l'Unique pour gagner le paradis dans l'au-delà. L'argent de Dieu l'Unique ne se compte pas avec les doigts. Une Europe qui n'hésite pas à mobiliser en un clin d'œil plus de 200 milliards de dollars au profit de la Grèce et du Portugal, n'arrive même à réunir un milliard de dollars au titre de ses engagements dits «humanitaires» pour sauver des millions de personnes souffrant de la famine dans la Corne d'Afrique.

Ce ne sont pas des êtres humains, ceux sont des bestioles qui empoisonnent l'atmosphère. Elle préfère rechercher de l'affection auprès des chiens et des chats en les cajolant. On se demande finalement de quel côté se trouve la barbarie ? Elle est bien triste l'Europe des droits de l'homme et des Lumières. Entre les bienfaits terrestres hypothétiques et les valeurs religieuses intangibles, le choix devient clair. Faute de bonheur à l'aune des biens consommés c'est la soif d'absolu qui l'emporte. Il ne s'agit pas non plus de se complaire dans un autoritarisme stérile du pouvoir, et de voir dériver sans réagir la société vers un fatalisme religieux, mais de se frayer un chemin vers plus de liberté, de justice et de dignité dans un monde sans état d'âme en perpétuelle évolution où le fort du moment impose sa solution au plus faible. C'est donc une réponse à une crise d'identité des valeurs modernes mal assimilées et des valeurs traditionnelles perdues que l'islamisme prend son essor.

Facilité en cela par un vide idéologique créé par une équipe de dirigeants sans moralité, ni profession. Dire que la forme étatique moderne ne peut avoir de légitimité aux yeux du monde arabe et musulman revient à reconnaître l'incapacité des dirigeants arabes et musulmans à répondre positivement aux problèmes et aux aspirations des populations dans le cadre d'un Etat moralement sain et professionnellement compétent. L'Etat se trouve désigné du doigt comme étant responsable de la misère croissante qui frappe la majorité de la population et son incapacité à faire une place à la jeunesse dans le système politique et économique en vigueur dominé par les puissances étrangères prenant appui sur les élites autochtones en perte de vitesse. «Le passé nous retient, le futur nous tourmente, voilà pourquoi le présent nous échappe» Gustave Flaubert.

*Docteur