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Bouira: Vaccination du cheptel

par Farid Haddouche

La campagne de vaccination contre la Peste des petits ruminants (PPR), sur tout le territoire national, se fera en 2 phases. La 1re étape sera lancée, ce samedi, durant 3 mois, et la seconde débutera en octobre prochain, pour le cheptel qui n'a pas encore atteint l'âge. Il faut rappeler que la Peste des petits ruminants a été complétement éradiquée dans le passé, mais avait fait sa réapparition de manière inquiétante, l'année dernière; la cause ayant été imputée à un cheptel étranger introduit dans certaines régions du pays, pour des raisons de reproduction. Seulement, ces bêtes qui portaient la maladie, ont provoqué son expansion au cheptel ovin et caprin dont une bonne partie du patrimoine ovin a été décimée, engendrant en conséquence, des pertes économiques importantes. S'agissant de la présente campagne de vaccination de rappel, et selon l'Inspection vétérinaire de la direction des Services agricoles (DSA) de la wilaya de Bouira, il a été réceptionné une quantité de 150.000 doses pour la lutte contre la Peste des petits ruminants. «Cette campagne de vaccination de rappel touchera un cheptel de 250.000 ovins et 15.000 caprins» a indiqué Melle Wardia Hacène, cheffe des services vétérinaire et phytosanitaire. Pour ce qui est du cheptel bovin, il s'agit d'une campagne préventive contre 2 zoonoses très virales et contagieuses qui sont la fièvre aphteuse et la rage bovine.

Celle-ci a débuté, le mois de décembre dernier et prendra également 3 mois. A cet effet, il nous a été indiqué que pour la lutte contre la fièvre aphteuse 28.000 doses de vaccinont été réceptionnées pour un 1er quota, et concernant la lutte contre la rage bovine dite antirabique, ce sont 26.000 doses réceptionnées, pour l'instant.

Le patrimoine bovin représente 40 à 45.000 têtes dans la wilaya de Bouira. «Si la situation sanitaire est calme, cela est dû, certainement, au processus de la vaccination de rappel, par contre, la situation sanitaire n'est pas encore assainie» Notre interlocutrice poursuivra: «il y a toujours des porteurs de germes dans le cheptel, notamment ceux d'origine inconnue. Donc la vaccination de masse est appuyée et touchera le maximum d'animaux, d'autant plus que le vaccin qui est de grande qualité se fait à titre gratuit.» Les éleveurs doivent se rapprocher des subdivisions des services agricoles.