Une
année déjà est passée depuis que nous a quittés le regretté collègue, ami et
frère, Karim Benhalima, à la fleur de l'âge. Ce soir
glacial et orageux du 20 janvier 2019 fut un choc terrible pour l'ensemble du
personnel du «Quotidien d'Oran» lorsque la nouvelle fut connue. Karim venait
d'être porté disparu en mer, dans la commune d'Aïn
El-Turck, lors d'une partie de pêche entre amis.
Treize jours plus tard, et après une éprouvante attente, l'émoi était encore à
son comble lorsque le corps sans vie du reporter-photographe a été repêché à Canastel. L'annonce de son décès a bouleversé ce jour-là la
rédaction du journal où personne ne s'attendait à une telle issue en cette
matinée qui sera à jamais gravée dans nos mémoires. Aujourd'hui, ces souvenirs
sont impérissables. Karim Benhalima était une
personne très appréciée au sein de la corporation des photographes de la
presse. De par son esprit, sa jovialité sans égale, son humour et son sens des
relations humaines, il jouissait de l'estime générale. Comment pourrons-nous
effacer de nos mémoires cet extraordinaire collègue de travail qui a toujours
été au service des autres ? Cet être généreux, affable et sensible aux paroles,
nous a laissé des anecdotes inoubliables. Sa voix résonne encore dans nos
têtes, comme à chaque fois qu'il franchissait la porte de la rédaction, sa
tasse de café à la main et sa sacoche de travail accrochée à l'épaule. Il
n'apportait pas seulement de belles illustrations au journal, mais également de
la bonne humeur. Ce que l'on peut dire, c'est que Karim est aujourd'hui
irremplaçable tant pour sa famille, que ses amis et ses collègues du journal.
Heureux sont tous ceux qui l'ont côtoyé.