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Selon le FFS: «Le système s'inscrit en contradiction avec les aspirations du peuple»

par R. N.

Dans une déclaration publiée hier, le Secrétariat national du Front des Forces Socialistes (FFS) estime qu'en persistant à aller vers le «coup de force électoral supplémentaire», le «système s'inscrit en contradiction avec les aspirations du peuple algérien».

«L'autorité d'organisation des élections a rendu publics les noms des 5 candidats retenus pour participer au prochain scrutin présidentiel, décidé par le pouvoir réel contre la volonté de l'immense majorité du peuple algérien», lit-on dans le communiqué du FFS pour qui les cinq candidats sont les «symboles du système ayant évolué pour la plupart sous le règne du chef d'Etat déchu».

Le FFS qualifie la présidentielle du 12 décembre prochain de «tentative de restauration autoritaire par un coup de force électoral supplémentaire», estimant que «le pouvoir réel ignore le message des millions d'Algériennes et d'Algériens qui ont déferlé à travers le pays le 1er novembre passé, qui ont fait le consensus sur la nécessité historique et politique du changement radical pacifique du système en place».

«Dans ce contexte, les tenants du pouvoir réel par leur entêtement assumeront seuls leurs responsabilités devant le peuple algérien d'éventuelles dislocations sociales, atteintes à l'unité et la sécurité nationale», ajoute le communiqué du Secrétariat national du FFS, qui «met en garde le régime et toutes les institutions illégitimes et impopulaires de l'atteinte à la souveraineté nationale par l'adoption de lois antinationales et antisociales qui menacent le patrimoine des générations futures».

Par ailleurs, le parti «dénonce la violation des franchises des tribunaux par certains corps de sécurité et se solidarise avec les magistrats dans leur combat pour l'indépendance de la justice, fondement essentiel d'un Etat de droit».

Le FFS appelle aussi «les journalistes de la presse privée et publique à prendre leur responsabilité historique en ce mois de novembre et briser le mur de la peur, à se libérer et à rapporter les revendications légitimes des millions d'Algériennes et d'Algériens».

Le communiqué «réitère son exigence de la libération immédiate et sans condition de tous les détenus politiques et d'opinion et la libération des champs politique et médiatique».