La situation globale sur le plan de l'éclairage public dans la commune de Constantine n'est pas reluisante, accusant en cela des défaillances à travers de nombreux quartiers, où les habitants se sont habitués à vivre dans la pénombre, dès la tombée de la nuit, alors que certaines parties de la ville sont carrément plongées dans le noir, à l'exemple de la route de contournement de Boussouf, plus connue par «passage Massinissa». Désormais, les automobilistes considèrent que la conduite sur ce tronçon de route en nocturne est très dangereuse. A la tombée de la nuit, c'est le noir total qui enveloppe cette route névralgique, qui débouche vers la cité ?Zouaghi' et la Zone industrielle «Palma», de part et d'autre, par laquelle passent, donc, des centaines de voitures. «On ne voit absolument rien hors de l'éclairage des feux du véhicule. Une situation déplorable qui perdure et qui expose les automobilistes à des risques d'accidents et d'agressions », signalent des usagers de ce tronçon routier, qui sera encore plus important en matière de densité de la circulation avec l'ouverture imminente de la route qui fait la jonction entre la cité Boussouf et la nouvelle ville Ali Mendjeli, via l'Université Constantine ?3' ?Salah Boubnider'.

Des témoins affirment que des véhicules ont été touchés par des jets de pierres qui ont détruits des pare-brises avant et arrière, sans qu'on ait pu déterminer l'origine de ces jets. Les victimes se sont arrêtées quelques instants pour faire le constat des dommages subi par les véhicules, avant de remettre les moteurs en marche et quitter ces lieux plongés dans le noir.

«En tout cas, le risque pourrait être plus grand pour les automobilistes, car des agressions suivies de vols dans cette atmosphère d'insécurité provoquée par l'absence de l'éclairage public ne sont pas du tout à écarter », estiment des automobilistes qui lancent un appel pressant aux autorités compétentes pour rétablir l'éclairage sur ce tronçon.