Les bénéficiaires de logements
de type social des zones Q et P du pôle urbain Massinissa, non encore relogés
pour des travaux de VRD qui traînent toujours, se sont rassemblés hier devant
le cabinet du wali pour solliciter son intervention pour l'accélération du
rythme en vue d'une remise des clés qu'ils souhaitent « pour avant la rentrée
scolaire, car en vérité il ne reste que le bitumage », disent-ils. Les travaux
de réalisation des appartements sont achevés à 100%, y compris ceux des VRD et
des aménagements extérieurs, qui le sont à 99% et ne manque que le goudronnage
des rues, qui se fait à pas de tortue, ajoutent-ils. Selon leur représentant,
M. Mourad, « nous sommes les 943 bénéficiaires de logements sociaux des zones Q
et P de Massinissa, qui font partie d'une liste de 2.500 bénéficiaires, dont
l'affichage des noms a eu lieu le 2 mai 2018. 1.667 parmi ces derniers ont eu
leurs clés et sont déjà installés, alors que nous au nombre de 943 attendons
toujours de pouvoir le faire. Et cela commence à être inquiétant pour nous, en
considération que chaque mois le wali nous promet le relogement pour le mois
prochain. Ainsi la dernière promesse de ce type a été pour le 5 du mois de
juillet, mais nous sommes à la moitié du mois d'août et il n'y a rien de
nouveau pour nous », dit-il. Et d'indiquer, dans ce sillage, que « nous avons
déjà payé la 1ère tranche de 3.000 dinars à l'Opgi,
de même que nous avons été tirés au sort le 10 octobre dernier et on nous fait
poiroter depuis pour de simples petits travaux. Nous ne comprenons pas la
lenteur des travaux en cours, poursuit-il, dans la mesure où selon des
déclarations du wali lui-même, son administration a bénéficié dernièrement de
200 milliards de centimes destinés pour le seul parachèvement des VRD, qui dans
notre cas sont réalisés à l'exception cependant de la pose du goudron. Ce que
nous voulons c'est d'accélérer les travaux qui restent, pour nous délivrer les
clés avant la rentrée des classes pour que nous puissions régler les problèmes
que pose l'inscription des enfants.
Aussi pour pouvoir retrouver
son chez-soi et s'y installer, pour la simple raison que la plupart d'entre
nous sont des locataires chez des privés, dont certains sont déjà dehors car ne
pouvant pas renouveler les dites locations en payant d'avance l'équivalent
d'une année», affirment-ils. Apprenant que le wali est absent, les
protestataires sont restés sur les lieux jusqu'à la fin de la matinée pour se
disperser dans le calme.