Les travaux de la 2ème tranche
de l'extension du tramway vers la nouvelle ville Ali Mendjeli
sont menés tambour battant à l'entrée de cette agglomération, ainsi qu'à
l'intérieur du tissu urbain, paralysant par endroits la circulation routière,
alors que d'autres tronçons ont été carrément fermés et les automobilistes
détournés vers d'autres voies, notamment au rond-point près de la Polyclinique
?Benkadri Hocine'.
Cela ne va pas, donc, sans
créer d'énormes désagréments aux usagers de la route qui se retrouvent sur des
routes où le passage n'est permis que pour un seul véhicule sur les trois ou
quatre voies qui y débouchent ! A l'entrée de la nouvelle ville Ali Mendjeli, c'est l'anarchie totale qui caractérise le lieu,
au rond-point ?El Istiqlal'. Là, la confusion est monstrueuse. Des
automobilistes qui vont vers diverses directions sont pris au piège, parfois ne
pouvant ni reculer ni avancer, tellement les véhicules sont collés les uns aux
autres dans des positions inextricables. « Cet endroit est devenu une horreur
pour les automobilistes », résument la situation les chauffeurs de taxis
service, qui font la navette entre le centre-ville et cette agglomération.
Soulignant que le calvaire commence à la sortie de la trémie, près de la
station du tramway ?Kadri Brahim' (4 chemins), où la
circulation routière commence à se compliquer. « Il y a quatre voies pour
véhicules qui donnent sur la sortie de la trémie, puis subitement la route se
rétrécit à cause des travaux d'extension du tramway en cours, pour ne laisser
passer qu'un seul véhicule, imaginer alors l'attente pour sortir de ce terrible
goulot d'étranglement », se lamentent les automobilistes. Pourtant, la société
en charge des travaux d'extension du tramway, Cosider,
a les moyens pour élargir la voie routière bloquée par le chantier, soutiennent
nos interlocuteurs. « Certains endroits se prêteraient bien à des aménagements
pour faciliter la circulation, mais on ne fait rien pour », estime-t-on encore.
Plus explicite, on nous signale qu'à la sortie de la trémie, en allant vers la
nouvelle ville Ali Mendjeli, le show
room de Cima Motors, propriété de Tahkout,
dont la construction a empiété sur la voie publique en s'accaparant de
plusieurs mètres près de la route, on peut faire quelque chose pour faciliter
la vie des citoyens. La clôture du show room en
question a été enlevée par les autorités, mais les choses en sont restées à ce
stade, au lieu d'aménager l'espace « récupéré » qui permettrait le passage de
deux véhicules, au minimum, au lieu d'un présentement, en cet endroit. On peut
faire la même chose au rond-point ?El Istiqlal', où un aménagement bien pensé
rendrait sa fluidité à la circulation routière, du moins réduirait le chaos qui
a cours en cet endroit, tout au long de la journée et une bonne partie de la
nuit. D'autres lieux vont encore subir la même pression avec l'avancement des
travaux ; il faudrait, dans ce sens, penser aux citoyens avant de procéder à la
fermeture ou la réduction des voies de circulation routière. « Travailler, oui,
mais essayer au moins de prendre dans votre équation le facteur de la
circulation des automobilistes. « Ayez un peu de considération pour ces
milliers d'habitants qui souffrent quotidiennement pour quitter ou rejoindre
leur domicile à la fin de leur travail ou autres courses qui nécessitent un
déplacement hors de cette agglomération », lancent, tel un SOS, les habitants
de la nouvelle Ali Mendjeli. Il y a, certes, d'autres
voies d'accès ou de sortie, notamment l'accès de l'université Constantine ?3'
?Salah Boubnider', utilisés par de nombreux
automobilistes, mais cela reste très insuffisant vu les milliers de véhicules
qui accèdent ou quittent la nouvelle ville Ali Mendjeli,
chaque heure. « En résumé, vivement la fin des travaux de la 2ème tranche
d'extension du tramway vers la nouvelle ville Ali Mendjeli,
qui libérerait et la ville et la circulation des personnes », considèrent des
citoyens.