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Les commerçants de la gare
routière Ouest, réduits au chômage suite à la fermeture de cette dernière par
l'APC contre des promesses de compensation en locaux équivalents à la nouvelle
ville de Massinissa «toujours non tenus depuis deux ans», se sont rassemblés
hier devant le cabinet du wali pour protester contre cette situation. Et pire
encore, ajoutent-ils, l'OPGI, qui est propriétaire des nouveaux locaux, ne veut
plus rien reconnaître et va jusqu'à se dessaisir du dossier, sous prétexte que
la décision définitive dépend du seul wali, niant en cela l'accord passé entre
les deux parties.
Accord consistant en le paiement, par les commerçants, de 25% du prix du local avec un échelonnement du reste sur une période de cinq ans. Et selon le président de l'association des commerçants, M. Bendakir, «ce qui nous révulse le plus, ce sont les propos du chef de la daïra d'El-Khroub, faits récemment à une chaîne de TV privée, où il a déclaré que le problème est réglé et que les locaux promis ont été attribués aux commerçants de la gare routière Ouest. Alors que ce n'est pas vrai, dit-il, sinon pourquoi nous sommes là à nous démener comme des diables à réclamer l'application de décisions d'octroi de locaux à Massinissa, signées par le maire, le chef de la daïra d'El-Khroub, en sus, de celle du wali. Et que nous sommes depuis 7 heures du matin, ici, devant le cabinet du wali pour avoir une audience avec le chef de l'exécutif, et lui demander des éclaircissements sur ce grand cafouillage, fait de reniements d'accords et de déclarations mensongères sur notre dossier». Finalement, c'est le chef de la daïra d'El-Khroub, qui les a reçus à l'entrée du cabinet du wali, leur a signifié d'aller voir la Caisse d'assurance chômage (CNAC) pour s'y faire enregistrer et constituer des dossiers. Mais à la CNAC, les commerçants se sont vus dire par le directeur en personne, «vous ne remplissez pas les conditions pour pouvoir être pris en charge par la caisse, qui le fait pour des chômeurs réels mais pas pour des personnes qui ont un registre de commerce, comme c'est votre cas». Toujours selon le représentant des commerçants, «maintenant nous disons basta. On s'est trop moqué de nous, nous réclamons de voir le wali en personne, quitte à tenir des sit-in chaque jour». |
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