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Cité Les falaises: «Agressions sonores insupportables»

par B. M.

La pollution sonore, un phénomène qui prend de plus en plus de l'ampleur dans les zones d'habitation, particulièrement en été, avec toutes les conséquences sur la santé des habitants.

Bruits de klaxon, explosion de pétards et feux d'artifice ou le son des vuvuzelas pendant les cortèges des fêtes de mariage sans oublier les bruits assourdissants des moteurs de moto avec leurs tuyaux d'échappement libre. Autant de nuisances sonores devenues un véritable calvaire pour les résidents de nombreuses cités.

C'est le cas des habitants de la cité «Les Falaises» qui, dans une lettre adressée au wali d'Oran, ont dénoncé ce phénomène et interpellé le premier responsable de la wilaya pour intervenir et prendre les mesures qui s'imposent. Dans leur lettre, ces habitants attirent l'attention des autorités locales sur ce qu'ils qualifient «d'agressions sonores insupportables» dont fait l'objet leur cité au passage «des motocyclistes avec leurs engins à échappement libre qui trouvent un malin plaisir à pousser au maximum leurs bolides avec un bruit infernal à l'arrivée, à proximité de notre cité à partir de 22h jusqu'au petit matin et ce, durant toute l'année, sans aucun respect du repos des résidents et des travailleurs devant se lever tôt pour aller au travail et aussi des malades».

Les signataires de cette lettre rappellent le décret exécutif 93/194 du 27 juillet 1993 règlementant l'émission des bruits.

L'article 2 de ce décret stipule clairement que «le niveau sonore maximum admis dans les zones d'habitation et dans les voies et lieux publics ou privés est de 70 décibels en période diurne (6h à 22h) et de 45 décibels en période nocturne (22h à 6h)». Or, selon ces résidents, cette limitation de décibels est largement dépassée.

«Ce comportement dénote d'un manque de civisme avéré», écrivent les résidents dans leur lettre, «et un total manque de bon sens, lesquels influent négativement sur notre confort et avec tous les effets néfastes que cela induit sur notre santé et constituent des provocations permanentes à notre égard».

S'adressant au wali, les résidents de la cité «Les Falaises» «demandent à cet effet de bien vouloir instruire les services concernés pour la prise en charge des mesures nécessaires pour mettre fin à ces comportements irresponsables et inciviques».