Le maire d'Oran et l'assemblée qu'il préside font l'objet de-puis plusieurs jours d'une vive contestation de la part d'un groupe de citoyens qui a observé hier un troisième sit-in devant le siège du cabinet du maire au boulevard de la Soummam, en présence, affirment les organisateurs, «de citoyens représentant les douze délégations communales de la ville».

Dans une déclaration lue à la fin du sit-in, les organisateurs justifient le mouvement par le fait que «toutes les correspondances adressées aux services de l'APC portant des doléances citoyennes sont restées sans suite». Parmi ces doléances, l'on cite «les problèmes d'hygiène et de santé publiques, résultant des dysfonctionnements en matière d'assainissement, de collecte des ordures ménagères et de lutte contre les maladies transmissibles, particulièrement dans le quartier de Derb mais aussi dans les autres quartiers relevant des 12 secteurs urbains».

Les manifestants ont promis, par ailleurs, de relever le degré de la contestation lors du prochain mouvement prévu en début de semaine prochaine en bloquant, cette fois-ci, la circulation au niveau du boulevard de la Soummam.

Ils ont, par ailleurs, demandé «le retrait de confiance à l'APC d'Oran», qualifiée de «un des piliers de la corruption et de la fraude électorale». Une assemblée, ajoutent-ils, «qui représente une bande d'individus dénués de nationalisme, des mercenaires au service du gouvernement illégitime de Bedoui».